Pour Erik Spoelstra, la fin de saison du Heat est une March Madness

Il y a un an, jour pour jour, Miami occupait la première place à l’Est. Une place de n°1 que les Floridiens vont garder jusqu’à l’entame des playoffs. Cette saison, avec un peu moins d’une dizaine de victoires de moins, le Heat est loin du sommet de sa conférence, occupé par les Bucks.

Avec un bilan de 39 victoires pour 34 défaites, le Heat, 7e à l’Est, n’est même pas assuré de se qualifier directement en playoffs sans passer par la case « play-in ».

« Rien n’est simple cette saison, j’accepte le fait que ce ne soit pas facile. Et je l’ai dit à l’équipe : il faut l’accepter. C’est le chemin à suivre, cela ne signifie pas que c’est quelque chose de négatif. Il faut garder ça en tête, l’accepter et relever le défi », affiche Erik Spoelstra.

Le coach floridien s’exprime ainsi à la sortie d’une victoire sur le parquet des Pistons. Bien que peu convaincant, ce succès a le mérite de permettre à Miami de se rapprocher un peu plus des Nets, occupants actuels de la 6e place avec deux défaites de moins (39-32).

Des New-Yorkais qui restent sur trois revers consécutifs, là où Jimmy Butler et sa bande ont gagné trois de leurs quatre dernières sorties. Et ceci avant un match « de la plus haute importance mercredi », comme le dit le coach, face aux Knicks (5e, 42-30), avant la réception des Nets justement en fin de semaine.

« Ce sera notre ‘March Madness’ et notre ‘April Madness’ », compare ainsi Erik Spoelstra en allusion au tournoi universitaire à élimination directe. « Je vois des similarités entre les deux, c’est victoire obligatoire à chaque match. Si tu es un compétiteur, tu dois adorer ça. Peu importe comment on en est arrivés là, si tu es un compétiteur et que tu veux être testé, avoir l’opportunité d’être en conquête face aux autres, c’est de ça dont il s’agit », développe le technicien.

Ce dernier considère que ses joueurs et lui recherchent cette pression. « On ne veut pas de matches sans enjeu ou viser la loterie. On cherche ce contexte pour voir ce que cette compétition peut apporter. Elle va faire ressortir […] de l’exaltation, de la frustration. De la colère, de la joie et tout ce qui se trouve entre les deux. C’est là que l’on se sent le plus vivant, quand on se jette dans la compétition sans savoir nécessairement ce qui va se passer », livrait le coach dix jours plus tôt.

Son Heat n’a plus que neuf matchs devant lui avant la fin de la saison régulière.