Même si Kyle Anderson, Anthony Edwards et Rudy Gobert étaient diminués pour ce match face aux Pistons, les Wolves s’étaient mis en position idéale pour mettre fin à leur série de cinq revers consécutifs, en démarrant fort.
Sauf que Minnesota va ensuite s’écrouler en deuxième mi-temps, en étant encore largement dominé au rebond : 52 prises à 39 pour Detroit, dont 15 rebonds offensifs…
« Ce sont nos vieux démons », ne peut que pester Chris Finch. « On a été complètement dominé dans le troisième quart-temps. Il n’y avait pas de vie et je ne sais pas vraiment d’où ça venait… »
Sur les problèmes au rebond récurrents de son groupe, l’entraîneur commence aussi à désespérer.
« On doit juste faire l’écran-retard. Je ne sais pas. C’est toujours la même chose depuis le début de la saison. Franchement, j’en ai marre de répéter les mêmes choses. »
Avec ce sixième revers de rang (116-104), les Wolves affichent désormais un très décevant bilan de 16 victoires pour 21 défaites, et pointent à la 11e place de l’Ouest. Chris Finch pourrait d’ailleurs changer ses rotations.
« Il faut juste davantage de compétitivité un peu partout » assure le coach, très abattu suite à ce revers à domicile face à la pire équipe de la ligue. « Je dois trouver des gars qui veulent aller sur le terrain et aller au rebond. »
Une réunion entre joueurs pour trouver des solutions
Après le match, Chris Finch a mis du temps à venir en conférence de presse, alors que les vestiaires des Wolves ont été fermés plus longtemps que d’habitude. Naz Reid a confirmé que les joueurs avaient tenu une réunion après la rencontre, alors qu’Anthony Edwards et D’Angelo Russell étaient partis avant l’arrivée de la presse.
Surtout, le coach note que la frustration générale a changé de nature.
« Ce soir, c’était la première fois que je les voyais frustrés les uns avec les autres alors qu’il y a eu beaucoup de changements dans le cinq, avec des défaites difficiles à l’extérieur. Mais ce soir, ça s’est manifesté d’une façon différente. Beaucoup de gars étaient frustrés car d’autres ne faisaient pas les bons choix, les choix simples ».
Kyle Anderson parlait notamment de jouer avec davantage de « feu intérieur », de « passion » et « d’intensité ».
« On a deux options », conclut Rudy Gobert. « On peut s’asseoir et s’appesantir sur notre sort ou on peut regarder devant et comprendre que c’est toujours une longue saison et qu’il reste beaucoup de temps. »