Alors qu’il se réjouissait de pouvoir travailler sereinement avec son effectif avant de commencer la saison régulière, Stephen Silas a été écarté de son groupe en plein training camp puisqu’il avait contracté le Covid-19.
Non content d’être placé à l’isolement, le coach des Rockets (49 ans) a visiblement passé un mauvais quart d’heure.
« Le Covid n’est pas une plaisanterie », rappelle-t-il. « Je dois vieillir car on dit que pour les jeunes, ce n’est pas un problème. Pour moi, ce fut plus que gênant. Ce n’était pas une bonne expérience à vivre, mais je me sens mieux maintenant. Même si je ne suis pas encore moi-même car mon énergie n’est toujours pas revenue. »
Éloigné de ses joueurs pendant une semaine, Stephen Silas a délégué son travail à son assistant John Lucas, avec lequel il a gardé le contact. Les deux hommes échangeaient jusqu’à six fois par jour. De plus, il avait à sa disposition les vidéos des entraînements puis des matches contre Toronto et Miami.
« C’était affreux. Affreux. Je l’ai dit aux joueurs : le plus dur dans cette histoire, ce fut de ne pas les voir, de ne pas être avec eux pendant les entraînements, les exercices, les rencontres… Ils m’ont manqué. Quant à Lucas, avec sa relation, sa communication avec les joueurs au quotidien, même quand je suis présent, j’étais totalement à l’aise avec l’idée de lui confier les rênes. »
Après avoir regardé à distance les deux dernières rencontres des Rockets, quelle est l’analyse de Stephen Silas ?
« J’ai aimé notre énergie et nos efforts en défense contre Toronto. On a bien démarré contre Miami. Face à un peu d’adversité, on a répondu, on est revenu. Il y a beaucoup à apprendre de ces deux matches. J’aime notre direction, c’est clair. On a simplement besoin d’être mieux organisé. On progresse. »