Barack Obama vante l’altruisme devant les basketteurs de Harvard

À défaut d’être un programme basket majeur, l’université Harvard peut se targuer de recevoir de prestigieux invités. Dont sans doute le plus prestigieux possible, Barack Obama, invité d’un événement organisé par l’établissement de Cambridge. Diplômé de la faculté de droit en 1991, l’ancien président américain a ainsi eu l’occasion de s’adresser à l’équipe de basket locale.

Cette conférence était fermée aux médias mais l’agence Associated Press a pu récupérer un compte rendu de ce qui a été dit. Le grand amateur de basket, habitué à pratiquer y compris durant ses mandats à la Maison-Blanche, a notamment déclaré que ce sport lui avait appris « qu’il ne s’agissait pas seulement de moi. Il y a quelque chose d’extraordinaire à s’engager dans quelque chose de plus grand que soi. »

Des propos lâchés pour inspirer ces jeunes hommes dont l’avenir se jouera probablement ailleurs que dans le basket. « Les chances que l’un d’entre vous soit LeBron (James) ou Steph (Curry), aussi bons que vous soyez, ne sont pas aussi élevées que les chances que vous soyez des leaders extraordinaires dans le domaine des soins de santé, des affaires ou des droits civils. Je veux que vous restiez focalisés à l’idée de l’emporter sur le long terme », a affiché l’ancien dirigeant.

Jeremy Lin est en effet l’un des très rares joueurs à avoir suivi son cursus basket à Harvard, toujours considérée comme la meilleure université au monde selon le classement de Shanghai, avant de connaître une belle carrière NBA. D’autres joueurs NBA, comme Kevin Love, Julius Randle ou Luc Mbah a Moute, en sont également diplômés.

« Les bonnes équipes ont de bons joueurs, mais les grandes équipes ont de grands coéquipiers. C’est la philosophie que nous inculquons à nos étudiants et à nos joueurs. Et c’est exactement le message que le président leur a fait passer aujourd’hui », s’est féilicité Tommy Amaker, le coach de l’équipe à l’origine de ces rendez-vous « Breakfast Club ». Celui-ci, lors de son arrivée en 2007, avait la particularité d’être le seul entraîneur de couleur parmi les 32 équipes universitaires de Harvard.

Les réunions du Breakfast Club ont accueilli par le passé des invités du monde du sport et d’ailleurs, souvent des leaders noirs qui ont été des pionniers dans leur domaine ou d’autres personnes liées à la justice sociale.