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Intimidé, Udonis Haslem n’a pas parlé à Pat Riley pendant deux ans

NBA – L’intérieur du Heat reprend une comparaison déjà moult fois utilisée pour parler du président de la franchise : la figure du Parrain.

Non-drafté à sa sortie de Florida en 2002, Udonis Haslem avait dû s’exiler un an en France, à Chalon-sur-Saône, avant d’être recruté par sa franchise de toujours : le Heat. Lorsque l’intérieur effectue ses premiers pas dans la grande ligue, en 2003 donc aux côtés de Dwyane Wade, l’ancien assistant de l’équipe, Stan Van Gundy, démarre aussi sa carrière en tant que coach principal.

Mais une ombre plane au sein de la franchise et au-dessus de tous ces rookies : le président et ancien coach de l’équipe (1995-2003), Pat Riley. Les premières impressions d’Udonis Haslem à son égard ?

« Je n’ai jamais eu peur de personne mais je crois que durant mes deux premières années avec le Heat, je n’ai pas parlé à Pat. C’était dérangeant. Les cheveux gominés, le pantalon et les chaussures. J’ai regardé Le Parrain, j’ai vu toute cette merde. Je pense que les deux premières années, je n’étais pas à l’aise. Pat Riley, l’image, je pense que les gens ont mis le doigt sur le problème. C’est le putain de Parrain », compare le joueur de 42 ans, dont le maillot sera retiré.

Selon ce dernier, cette image n’est pas seulement liée à ce que le dirigeant dégage ou à son style vestimentaire. « C’est aussi la façon dont il se comporte, la façon dont il gère ses affaires », poursuit le vétéran qui reprend une comparaison déjà bien connue.

On se souvient par exemple de l’anecdote confiée par Erik Spoelstra, du jour où Pat Riley l’a nommé pour en faire son successeur comme entraîneur principal, après une saison 2007-2008 à 15 victoires et 67 défaites.

« Comme vous l’imaginez, c’était comme une scène dans Le Parrain. Il m’a fait venir un samedi, alors qu’on avait gagné que 15 matches. Les lumières étaient éteintes. J’étais assis de l’autre côté du bureau. Je pouvais à peine voir son visage, mais il pouvait me voir. Il m’a dit : ‘J’arrête. Tu es prêt pour ça’ », avait rapporté le coach de Miami, toujours en place depuis.

Udonis Haslem voit aujourd’hui en son président « un « winner », comme moi, quelle que soit la situation dans laquelle il a été mis. Il n’était pas le meilleur joueur de basket. Il n’était évidemment pas le meilleur coach par rapport à la façon dont la situation a commencé. Il a optimisé les opportunités, c’est sans limite. Je crois que je fais le même chose. Je vais tirer le maximum des choses avec le peu qu’on me donne. »

Exemple avec son temps de jeu minime depuis quelques années qui ne va pas l’empêcher de repartir pour une 20e saison dans la ligue. En restant non loin de l’homme aux cheveux gominés.

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