Après quasiment 15 mois sans jouer, si on excepte ce court passage en G-League, James Wiseman a effectué cette nuit son grand retour sous le maillot des Warriors. L’ancien numéro 2 de la Draft n’a pas déçu avec 11 points à 5 sur 6 aux tirs, 2 rebonds et 2 contres en 19 minutes dans la victoire arrachée face aux Spurs (86-85). A ses côtés, Kuminga plante 28 points avec un affreux 7 sur 18 aux lancers-francs et Mac McClung ajoute 22 points
Dès la première action du match, Wiseman est allé au alley-oop sur un service de Jonathan Kuminga. Puis une minute plus tard, il a fait apprécier son shoot longue distance avec un 3-points.
« Cela fait du bien ! » a-t-il lâché après le match. « Il y a beaucoup de choses à travailler. Je n’avais vraiment pas le bon timing, mais c’était mon premier match, et j’ai pris du plaisir. »
Auteur de sept fautes, Wiseman a joué les quatre premières minutes de chaque quart-temps, puis le « money time ». La bonne nouvelle, c’est qu’il a joué sans appréhension.
« C’était physique, et c’est un énorme ajustement » poursuit-il. « J’étais blessé, et je faisais beaucoup d’entraînements individuels. Pour moi, le fait d’être là, avec des contacts physiques, c’est une grande fierté. »
« Tant qu’il ne jouait pas, nous ne savions pas vraiment où il en était. On ne savait pas sur quoi travailler »
Pour le jeune pivot des Warriors, il lui faut désormais retrouver le rythme sur la pose d’écrans, la lecture des systèmes, mais aussi des trajectoires. Son seul regret, c’est de n’avoir pris que deux rebonds.
« Il s’agit vraiment de rester attentif, de rester agressif et d’aller chercher le ballon » souligne Wiseman. « Le ballon n’est pas venu souvent vers moi, mais j’ai essayé d’en prendre le plus possible. »
Le mot de la fin pour son coach, Jama Mahlalela. Il livre son analyse de cette rentrée réussie et victorieuse.
« Etre capable de jouer en summer league comme aujourd’hui avec du sang-froid et en jouant près du cercle, en contrant quelques tirs, c’est juste le signe que c’est un très bon joueur de basket. Cette première sortie, c’est exactement ce que nous voulions. On lui avait dit de jouer, de s’amuser, d’en profiter et de laisser les choses venir à lui. Tant qu’il ne jouait pas, nous ne savions pas vraiment où il en était. On ne savait pas sur quoi travailler. J’espère que d’ici la première semaine d’août, nous aurons un plan beaucoup plus clair de ce qu’il doit travailler pendant le mois d’août et le camp d’entraînement. »