Malgré deux saisons compliquées à cause du Covid, les finances de la NBA sont dans le vert, et mieux que ça encore : selon ESPN, le salary cap va ainsi passer de 112.4 millions de dollars à 123,7 millions de dollars. Soit une augmentation de 10%, et c’est autant d’argent supplémentaire à dépenser pour chaque franchise, et ça peut changer beaucoup de chose pour la free agency.
La luxury tax fixée à 136,6 millions, passe à 150,3 millions de dollars.
Du côté des exceptions et des salaires minimum, voici la nouvelle grille (source Spotrac) :
- Mid-level exception : 10,5 millions de dollars
- Mid-level exception (luxury tax) : 6,5 millions de dollars
- Bi-annual exception : 4,1 millions de dollars
- Salaire minimum : 1 million de dollars
- Salaire minimum (un an d’ancienneté) : 1,6 million de dollars
- Salaire minimum (deux ans d’ancienneté et plus) : 1,8 million de dollars.
- Salaire maximum (0 à 6 ans d’ancienneté) : 30,9 millions de dollars
- Salaire maximum (7 à 9 ans d’ancienneté) : 37 millions de dollars
- Salaire maximum (10 ans et plus d’ancienneté) : 43,2 millions de dollars
- Contrat maximum (0 à 6 ans d’ancienneté) : 138,5 millions sur quatre ans // 179 millions sur cinq ans
- Contrat maximum (7 à 9 ans d’ancienneté) : 166,2 millions sur quatre ans // 215 millions sur cinq ans
- Contrat maximum (10 ans et plus d’ancienneté) : 193,9 millions sur quatre ans // 251 millions sur cinq ans
LEXIQUE |
– Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la prochaine saison, elle était annoncée à 115 millions de dollars, mais pourrait donc baisser jusqu’à 95 voire 85 millions. Les franchises NBA ont la possibilité de la dépasser lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou via des « exceptions ».
– Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, l’an prochain, les franchises auraient normalement pu dépenser jusqu’à 139 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher, et les candidats au titre paient généralement chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont pas payé la « luxury tax ».