Jeudi, lors de la Draft, aucune équipe n’a misé sur Kai Sotto, ce prospect philippin de 20 ans et 2m18. L’intérieur s’était pourtant préparé en Australie, comme LaMelo Ball ou RJ Hampton avant lui, chez les 36ers d’Adelaïde.
Un échec qui a rappelé le sien à Jeremy Lin, lui aussi oublié lors de la Draft en 2010, qui est donc bien placé pour soutenir Kai Sotto.
« J’ai rencontré Kai, j’ai joué contre lui, avec lui », raconte le champion 2019 à ESPN. « Quand il était avec l’Ignite, en G-League, j’ai passé quelques jours avec eux, donc je le soutiens. J’ai un regard un peu biaisé mais la Draft, ce n’est pas tout… Parce que certains sont draftés et s’effondrent, quand d’autres ne le sont pas et explosent. Pour moi, c’est un repère pour maintenant et pas un indicateur du futur. »
L’avenir pour Kai Sotto, c’est soit d’arracher une place pour disputer la Summer League, qui pourrait ensuite déboucher sur une invitation pour un training camp ou un « two-way contract », soit de revenir en Australie puisqu’il a encore deux années de contrat chez les 36ers d’Adelaïde.
Le chemin vers la NBA n’est donc pas totalement fermé. Jeremy Lin, lui, avait rebondi chez les Mavericks pendant la Summer League, avant de signer avec les Warriors et d’exploser brièvement avec les Knicks, avec la « Linsanity ».
« Chaque joueur, Kai aussi, doit comprendre que, la Draft, c’est un moment où une équipe croit en un joueur. Il doit néanmoins continuer de bosser pour véritablement gagner leur confiance et s’installer sur le long terme », poursuit Jeremy Lin. « Si on n’est pas sélectionné, ce n’est pas grave, car si on continue de se montrer, on peut trouver une maison. La Draft, c’est un instantané d’un très long film. Il faut continuer de croire en soi, garder confiance et bosser dur. »