Après David Levy et John Abbamondi, Joe Tsai vient de nommer un troisième président en trois ans pour les Nets et le Barclays Center. Il s’agit de Sam Zussman, qui a travaillé pendant 16 ans chez IMG/Endeavor, puissante société de représentation des artistes qui produit désormais aussi des évènements sportifs, comme l’UFC.
« Nous sommes ravis d’accueillir Sam dans la famille de BSE Global », a expliqué Joe Tsai, BSE Global regroupant ainsi la gestion des Brooklyn Nets (NBA), du New York Liberty (WNBA), des Longs Island Nets (G-League), des Nets Gaming Crew (e-sports) et du Barclays Center. « Sam nous arrive avec une expérience incroyablement diversifiée dans l’exploitation d’entreprises et la direction de personnes. Je suis impatient de m’associer à Sam pour développer une approche hautement stratégique de la croissance de notre activité à ESB Global.
Il faut dire que selon Sportico, la mission de Sam Zussman est claire : faire exploser les revenus engendrés par toutes les activités de BSE Global, en les faisant passer à 500 millions de dollars annuels d’ici deux ou trois ans, puis carrément à un milliard de dollars par an d’ici sept ans !
Pour cela, Joe Tsai veut s’inspirer des Warriors, qui peuvent compter sur le Chase Center pour engendrer de belles recettes. Sportico estime ainsi que Golden State va atteindre cette année les 600 millions de dollars de revenus avec sa campagne de playoffs (contre 343 millions pour les Nets). C’est énorme mais atteindre le milliard à court terme reste un sacré défi. D’autant que Sam Zussman sait que le fondateur d’Alibaba n’est pas du genre patient.
David Levy, pourtant fort d’une expérience de 30 chez Turner Media, n’était resté en poste que 55 jours, avant de partir suite à des « divergences philosophiques » avec Joe Tsai. Dans la foulée, John Abbamondi n’était lui resté que quelques mois suite aux lourdes pertes financières annoncées par la franchise.
Car si Joe Tsai veut augmenter les revenus, c’est que les dépenses du club sont lourdes, à l’image des Warriors. Avec une masse salariale de 158 millions de dollars, Brooklyn a ainsi dû payer 98 millions de « luxury tax ».