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Pour réussir, Jason Kidd a mis de l’humilité dans son coaching

NBA – Parmi les 25 Hall Of Famers devenus entraîneurs, Jason Kidd est l’un des rares avec un bilan positif.

C’était il y a an, en mai 2021. Alors assistant aux Lakers, Jason Kidd confiait qu’il avait changé comme entraîneur, et que cette expérience aux Lakers l’avait transformé. Il espérait alors avoir une nouvelle chance d’être « head coach ».

« J’espère que je suis proche (d’une nouvelle opportunité). J’aimerais avoir une autre chance », réclamait le champion NBA 2011 comme joueur, et en 2020 comme assistant. « Le fait d’être ici avec Frank (Vogel), de comprendre ses points forts, de l’observer et de voir comment il gère les différentes situations, c’est un élément clé que j’ai appris. La patience et la communication sont vraiment essentielles pour comprendre la position de chacun. Pas seulement vos meilleurs joueurs, mais aussi le bout du banc ».

Un an plus tard, Jason Kidd prépare une finale de conférence comme entraîneur des Mavericks, sa franchise de coeur. Face à ses joueurs, les Warriors, la franchise qu’il soutenait gamin. Enfant d’Oakland, il a vécu et joué dans la Baie de San Francisco jusqu’à 21 ans.

« J’imagine qu’être assistant ne compte pas pour atteindre une finale de la Conférence Ouest, mais Frank Vogel est la réponse la plus facile » répond Jason Kidd quand on l’interroge sur les raisons de sa réussite. « Frank Vogel m’a préparé pour ça, tout comme mes premiers passages à Brooklyn et Milwaukee. Il suffit de comprendre, de mettre les gars en position de réussir et d’écouter son joueur vedette. Il veut s’amuser ? Alors amusons-nous ! »

« Jason est vraiment unique car c’est l’un des rares Hall Of Famers du niveau de superstar à être vraiment devenu un très grand coach »

Critiqué lors de ses premiers passages aux Nets et aux Bucks, Jason Kidd expliquait il y a un an qu’il se sentait « capable d’écouter et de filtrer les informations qui vous sont données. Être capable de l’utiliser ou d’écarter une proposition sans dire « non » ou être sur la défensive. »

À Dallas, il est plus proche de ses joueurs, mais l’une de ses priorités a été de les responsabiliser. « La notion de responsabilité est un terme dont nous avons parlé cette saison et c’est ce qui nous rend responsables les uns des autres. On est arrivé avec ces mots et personne n’en est exempt. Il y a beaucoup de choses que j’ai apprises ces deux dernières années sur le coaching, mais il faut aussi avoir du talent pour gagner et c’est ce que j’ai ici à Dallas. »

Pour Steve Kerr, qui a souffert face à lui sur les terrains, Jason Kidd est aujourd’hui une exception dans le métier.

« Jason est vraiment unique car c’est l’un des rares Hall Of Famer de niveau superstar à être vraiment devenu un très grand coach » estime-t-il. « J’ai le sentiment que la plupart des anciens joueurs (devenus coaches) sont des gars comme moi, des « role players ». Il y a longtemps qu’une superstar, niveau Top 25 de tous les temps, n’avait pas réalisé ça. »

« J’aime le côté Jeu d’échecs de ce sport. J’aime l’aspect mental de ce sport »

Le Dallas Mourning News rappelle que 25 joueurs entrés au Hall Of Fame sont devenus coaches NBA, et seuls huit ont un bilan positif en carrière. Parmi ceux-là, il y a véritablement deux superstars : Bill Russell (deux titres NBA) et Larry Bird (finaliste NBA, Coach Of The Year et 69% de victoires). Si Jason Kidd mène Dallas en finale ou carrément au titre, il pourra placer son nom à leurs côtés, et contrairement à Larry Bird, qui est rapidement devenu dirigeant, Jason Kidd aime ce métier d’entraîneur.

« J’aime le côté jeu d’échecs de ce sport. J’aime l’aspect mental de ce sport » énumère-t-il. « J’aime aider les joueurs à atteindre leurs objectifs, qu’ils soient financiers ou sportifs. Personnellement, c’est ce qui me donne du plaisir dans ce sport. C’est comme ça que je vois le métier d’entraîneur. Comme joueur, je jouais pour gagner. Comme coach, je joue pour gagner. Votre impact est un peu moindre, mais on est là pour guider les joueurs à atteindre leurs objectifs.« 

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