Portland est éliminé des playoffs, le combat fut épique et spectaculaire. Mais les Blazers manquaient d’armes pour replonger Dallas dans un doute existentiel. La peinture est une des faiblesses du crew de Nate McMillan. Elle est trop fraîche.
Mais Portland possède peut-être la réponse : Greg Oden. Le conditionnel et la prudence s’imposent concernant le numéro un de la draft 2007, l’homme aux 21 matches joués depuis octobre 2009 et aux deux saisons blanches en quatre ans de professionnalisme. Personne n’a jamais fait mieux.
Et pourtant, le front-office serait prêt à prolonger son intermittent de quatre ans et tenez-vous bien, 40 millions de dollars. 10 millions la saison, la gueule de bois affecte-t-elle la lucidité des dirigeants de l’Oregon ?
« S’il y a une chance sur vingt qu’Oden revienne bien et soit un pivot d’impact, alors ça vaut le coup de tenter le risque », commente un dirigeant de l’Est à l’Oregonian. « Ne rien lui offrir c’est réduire les chances à zéro sur vingt. »
Vu comme ça, il y a des tocards qui vont se faire des cojones en or, « si ma tante en avait ça serait mon oncle » comme dirait l’autre. Alors après on peut toujours assurer que si Oden tourne à 20-10 la saison prochaine, son salaire serait alors inférieur au prix du marché. L’argument est fragile.
Interrogé sur le sujet, Oden a eu la réplique suivante.
« Tout le monde dit que c’est leur move, mais c’est mon move. C’est comme ça que je vois les choses. »
Et dire qu’on risque de vivre un lock-out pour des problèmes de sous. Ceci n’est pas une info comme dirait Magritte !