Le coach du Magic très déçu de rater son premier « Martin Luther King Day »

Jamahl Mosley face à Chauncey Billups. Ce duel entre deux des cinq coaches noirs propulsés cette saison sur les bancs NBA (avec Ime Udoka, Wes Unseld Jr. et Willie Green) n’a pas eu lieu. Le premier a en effet été placé en quarantaine Covid alors que son équipe accueillait les Blazers cette nuit. Une absence mal vécue par le coach d’Orlando, le 17e à connaître l’isolement cette saison, qui connaissait la portée symbolique de cette rencontre programmée pour le « Martin Luther King Day ».

« C’est un jour tellement important avec une signification particulière pour moi et tant d’autres ayant cette opportunité, au regard de ce que le Dr. King a combattu », a-t-il déclaré à ESPN. « Nos vestiaires sont représentatifs de son rêve. Ses paroles, son exemple de leadership, son combat pour l’égalité et sa force sont tout aussi importants aujourd’hui qu’ils ne l’étaient à l’époque. »

Sa présence sur le banc du Magic aurait eu d’autant plus de saveur qu’il aurait affronté pour la première fois un ancien de l’université du Colorado, comme lui.

« Cela va vraiment me manquer d’être sur le terrain contre Chauncey, un camarade Buff (ndlr : pour Buffaloes du Colorado) », lâchait avant la rencontre Jamahl Mosley, passé par cette fac de 1997 à 2001.

Il n’avait pas été drafté à l’issue de son cursus universitaire. Contrairement à son homologue des Blazers, drafté très haut en 1997 (3e choix) après deux années dans le Colorado. Les deux hommes de la même génération – 45 ans pour Chauncey Billups, 43 ans pour Jamahl Mosley – avaient affiché une fierté partagée de devenir « head coach » lors du même cycle de recrutement au printemps dernier.

En l’absence de Jamahl Mosley cette nuit, ainsi que de son premier assistant Nate Tibbetts également placé à l’isolement, Jesse Mermuys a assuré l’intérim. Sans beaucoup de succès puisque Portland s’est largement imposé avec une seconde période de domination.

Titulaire d’un contrat de quatre ans, le coach du Magic devra patienter jusqu’à l’année prochaine pour vivre son premier « Martin Luther King Day ».