Chez les Pelicans, Herb Jones déploie ses ailes

Sélectionné par les Pelicans en 35e position de la dernière Draft, après un cursus complet de quatre ans à l’université d’Alabama, Herb Jones est une des belles surprises à La Nouvelle-Orléans. En l’absence de Zion Williamson, dont la date de retour est encore loin d’être connue, le rookie de 23 ans a saisi sa chance sur le poste 4.

Titulaire à 24 reprises, sur 33 matchs joués, il compile 8.2 points (à 48% de réussite dont 36% de loin), 3.7 rebonds et surtout 1.3 interception et 1 contre de moyenne, en 28 minutes.

Une valeur déjà sûre en défense

C’est bien défensivement que l’ancien du Crimson Tire a fait son trou. Associé sur les ailes à Brandon Ingram, il forme un duo d’ailiers longilignes et athlétiques avec l’ancien de Duke et complète les capacités de « scoring » de son coéquipier par sa capacité à « switcher » sur les écrans et à défendre des profils de joueurs variés.

Déjà réputé comme un très solide défenseur en NCAA (élu meilleur défenseur de la conférence SEC la saison dernière), Herb Jones a réussi à exporter ses qualités de ce côté du terrain à l’échelon supérieur. Il est ainsi le leader au classement des interceptions chez les rookies, et le 9e de la ligue au classement des balles déviées.

« Je lui répète chaque soir : ‘Concentré ! Sois prêt !’« . Il sait qu’il va devoir défendre le scoreur extérieur de l’autre équipe » déclarait Devonte’ Graham, un autre nouveau dans le vestiaire des Pelicans. « Il ne se plaint jamais. Il se pointe, concentré, il fait son boulot. On adore son profil, chaque équipe a besoin d’un gars comme lui. »

Développer son tir pour franchir un cap

Si ses prouesses défensives font tourner la tête de ses coéquipiers et de son staff, Herb Jones doit encore travailler sur son jeu offensif. À l’aise en transition dans une équipe qui aime beaucoup courir, le rookie de 23 ans peine parfois à se montrer efficace sur demi-terrain, face à des défenses mieux en place.

La bonne nouvelle pour la franchise, c’est que l’ailier est conscient de sa marge de progression au niveau du tir, et ne rechigne pas à faire des heures supplémentaires à l’entrainement : « Je pense que mon travail commence à payer. Mais je dois continuer à bosser » déclarait-il avec humilité.

Son profil n’en demeure pas moins parfaitement adéquat pour briller dans la NBA actuelle. Solide défenseur, intelligent par ses coupes et comme un poisson dans l’eau sur contre-attaque, il a toutes les cartes en mains pour devenir un joueur de complément intéressant, capable de faire le sale boulot et de soulager ses leaders offensifs.