Natif de Phoenix, Tyty Washington s’était engagé pour la fac de Creighton avant de revenir sur sa décision lorsque l’entraineur de l’équipe Greg McDermott, père de Doug, s’était retrouvé au milieu d’une tempête médiatique suite à une sortie très douteuse.
Le moment choisi par John Calipari, le célèbre entraineur de la fac de Kentucky, usine à joueurs NBA, pour sortir du bois et recruter Tyty Washington. Après les Jamal Murray, Devin Booker, Shai Gilgeous-Alexander, Tyler Herro, Tyrese Maxey ou encore Immanuel Quickley et BJ Boston, « Cal » tenait son nouvel arrière scoreur amené à dynamiser son attaque.
Nouvelle victime du système Calipari
Après 14 matchs cette saison, le jeune arrière, Tyrone de son prénom, compile des statistiques très solides pour un « freshman » : 14 points à 50% aux tirs dont 41% à 3-points, 4.2 rebonds et 3.9 passes en 25 minutes. Associé aux côtés de Sahvir Wheeler, un meneur pur souche (7.8 passes cette saison), Washington doit souvent jouer loin du ballon, alors qu’il est bien plus efficace lorsqu’il l’a dans les mains.
Un constat déjà dressé par le passé, quand des joueurs comme Tyler Herro ou Tyrese Maxey, ou bien évidemment Devin Booker quelques années auparavant, ont explosé en NBA lorsque le cuir leur a été confié en mains, libérant ainsi leur créativité offensive et leur potentiel de joueur de un-contre-un. Bridé par le système de son coach cette saison, comme ses ainés avant lui, Tyty Washington va certainement confirmer la règle dans quelques mois en NBA, et ajouter son nom à cette lignée d’arrières formés par John Calipari avant d’exploser chez les professionnels.
Un joueur sous contrôle
À seulement 20 ans, l’arrière est le moteur de son équipe, une des plus médiatisées et scrutées du pays. Toujours calme et en contrôle sur le terrain, il impressionne son staff.
« Tyty est un jeune joueur unique » affirme Orlando Antigua, assistant dans le staff de John Calipari. « Il a cette aisance, cet aplomb, il ne se précipite jamais. Il laisse le jeu venir à lui. […] Parfois vous pouvez le regarder et penser qu’il ne joue pas dur, qu’il ne court pas, et soudainement il a 20 points au compteur. Il laisse simplement le jeu venir à lui. C’est un trait de caractère positif pour un jeune joueur, surtout un arrière. »
Alors qu’il pourrait céder sous la pression d’être un « première année » à Kentucky, Tyty Washington demeure d’un calme absolu et se contente de jouer son jeu, sans complexe.
« C’est sa mentalité, sa personnalité » apprécie son coach John Calipari. « Il est bien dans ses baskets, il est à l’aise avec ce qu’il est comme joueur. Il n’est pas là pour dire : « Je vais prouver que je peux faire ça ou ça ». »