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Preview NCAA : les favoris pour le titre

NCAA – Qui succèdera à Baylor ? Une bonne dizaine de prétendants se bouscule au portillon.

La saison NCAA a démarré hier soir avec les victoires de Kansas (sur Michigan State) et Duke (sur Kentucky). Entre autres.

Mais dans un championnat universitaire à la géométrie très variable, d’autant plus cet été avec le « portail des transferts » qui a joué un rôle prépondérant dans le rebattement des cartes, qui sont les principaux candidats pour succéder à Baylor au sommet de la montagne ?

Après avoir déjà établi les huit points chauds de la NCAA, BasketUSA vous propose ici de décortiquer les forces et faiblesses des principaux prétendants au titre suprême.

Gonzaga

Finaliste malheureux en avril dernier, Gonzaga a manqué d’écrire l’histoire à plus d’un titre, laissant échapper le trophée mais aussi son incroyable bilan immaculé sur l’ultime marche, à quelques encablures d’un record pour l’éternité… Une page se tourne à Spokane après les départs de Jalen Suggs, Corey Kispert et Joël Ayayi, les deux derniers chez les Zags depuis quatre ans. La perte de Tommy Lloyd dans le staff est également un facteur important à prendre en compte, lui qui était aux cotés de Mark Few depuis 2001.

Mais Andrew Nembhard, Anton Watson et surtout Drew Timme sont encore là pour étoffer un effectif qui reste parmi les meilleurs du pays. L’arrivée de Chet Holmgren, l’incroyable albatros du basket américain, aide en ce sens, lui qui sait tout faire sur un terrain du haut de ses 2m13. Mais celle de Rasir Bolton, qui tournait à 15 points par match pour Iowa State la saison passée, est également un motif d’optimisme pour des Zags incontournables ces dernières saisons.

Projeté comme le probable meilleur joueur universitaire, Drew Timme sera la pierre angulaire du jeu d’attaque de Gonzaga. On a hâte de voir ce que va donner son duo intérieur avec Holmgren, les deux hommes étant capables de s’écarter s’il le faut. Au presque parfait la saison passée, les Bulldogs sont pour la deuxième année de suite les favoris pour gagner le titre. Ils l’ont manqué d’un rien après une campagne dominatrice l’an passé. Vont-ils l’emporter cette saison, avec une saison moins parfaite ?

Kansas

Toujours placé, mais jamais (ou très peu) sacré, Kansas fait de nouveau figure de prétendant au titre cette saison. Avec l’arrivée de Remy Martin, en provenance d’Arizona State, Kansas dispose tout simplement d’un des meilleurs effectifs du pays. Du moins, c’est ce que pensent les principaux observateurs qui voient dans ces Jayhawks un concurrent direct, et plausible, aux Zags.

À 19 points de moyenne ces deux saisons à ASU, Martin était le moteur de l’attaque survitaminée des Sun Devils, mais à Kansas, il va devoir non seulement partager la gonfle, mais aussi s’adapter à un autre rythme. Encore timide offensivement, Bill Self prévient qu’il lui faudra (forcément) un petit temps d’adaptation. Mais, avec David McCormack, Ochai Agbaji et Christian Braun qui sont les trois vétérans du groupe, tous trois appelés à encadrer les nouveaux venus, dont Martin mais aussi Bobby Pettiford en tête d’une classe de quatre freshmen, les Jayhawks ont du talent à tous les postes. De plus, Coach Self est connu pour réussir mieux avec des équipes plus expérimentées et, cette saison, il aura de quoi faire.

Comme la génération Andrew Wiggins – Joel Embiid de 2013-14, la crainte principale pour Kansas, c’est que ça manque encore de caractère et de mordant pour finir les matchs difficiles et surmonter l’adversité qui ne manquera pas de poindre le bout de son nez. De même, la perte de Marcus Garrett, le distributeur officiel de ballons la saison passée, pourrait être plus importante que prévu, dans le fonds de jeu des Jayhawks. Néanmoins, ces derniers attendent beaucoup de la progression de Jalen Wilson et Dajuan Harris, respectivement à l’intérieur et à l’extérieur.

Michigan

Comme Drew Timme chez les joueurs, Juwan Howard est considéré comme le grand favori au titre de meilleur entraîneur de la saison à venir. Invité surprise du Elite Eight au dernier tournoi, et ce sans leur meilleur joueur, Isaiah Livers, les Wolverines vont devoir assumer leur nouveau statut. Ils vont être l’équipe à battre dans la Big Ten avec un effectif qui est un joli panaché de freshmen (au nombre de sept !) et de joueurs expérimentés, à commencer par l’intérieur Hunter Dickinson qui dominait déjà les raquettes la saison dernière avec 14 points et 7 rebonds, et l’arrière Eli Brooks (9 points, 3 passes) qui revient pour une cinquième année.

Mieux encore, Michigan a récupéré un grand talent en Caleb Houstan. L’extérieur canadien est un joueur déjà très complet, ainsi qu’il l’a démontré lors du dernier championnat du monde des moins de 19 ans cet été. Il fera équipe avec DeVante’ Jones, transféré de Coastal Carolina où il avait fini meilleur arrière de sa conférence, la Sun Belt, avec 19 points, 7 rebonds et 3 passes de moyenne dans un « backcourt » au potentiel offensif explosif.

On suivra les Wolverines avec un intérêt particulier en France, pour assister aux débuts de Moussa Diabate, le jeune intérieur de 18 ans, deuxième joueur français de Michigan après Olivier Saint-Jean (aka Tariq Abdul-Wahad). Du haut de ses 2m08 et doté d’un physique de plus en plus impressionnant, Moussa Diabate présente aujourd’hui les caractéristiques idéales pour être un intérieur moderne, avec sa mobilité et sa dextérité. Il devrait renforcer la défense de Michigan qui était dans le Top 5 la saison passée.

Texas

C’est la grosse cote de la rentrée. Avec pas moins de six joueurs des 30 meilleurs transferts de l’intersaison qui débarquent à Austin, plus quatre joueurs qui ont été partie prenante du sacre au dernier tournoi de la Big 12, avec un statut de n°3 au tournoi final, Texas sera observé de près quoiqu’il arrive. Sa décision de bousculer complètement son effectif, avec une addition de talents individuels qui n’est pas sans rappeler la méthode Kentucky, si ce n’est pas sa méthode, celle du « one and done », a créé une onde de choc sur la carte NCAA.

En tout état de cause, avec un nouveau coach en Chris Beard (chez le voisin de Texas Tech précédemment), les Longhorns serviront de référence, en bien ou en mal, au terme de leur saison expérimentale. Soit ils deviendront le modèle à suivre en termes de recrutement par le portail, ce nouvel Eldorado qui permet aux joueurs d’allier leur force à la façon superteam en NBA ou, à l’inverse, ils seront raillés pour avoir voulu aller plus vite que la musique, ne pouvant pas créer de cohésion collective aussi rapidement. Le sacre de Baylor allait dans le sens de cette continuité sur plusieurs saisons, mais les Bears aussi, avaient eu recours au « portail des transferts »…

Sur le terrain en tout cas, les Longhorns ne seront pas bons à prendre avec un tel réservoir de talents. Le vétéran du groupe, Courtney Ramey, sera l’assurance 3-points de Texas, à 41% la saison passée avec Andrew Jones à ses côtés, tandis que Marcus Carr (Minnesota) mènera la bande des « transférés » dont Timmy Allen (Utah), Dylan Disu (Vanderbilt) et Tre Mitchell (UMass) sont les plus attendus. Au total, ça fait sept joueurs qui tournaient à 10 points ou plus la saison passée…

UCLA

Sensationnel lors du dernier tournoi final, en n°11 qui s’invite au Final Four, UCLA est une des rares équipes à avoir pu conserver l’intégralité de son noyau dur, alors que Johnny Juzang (16 points) et Jaime Jaquez Jr. (12 points, 6 rebonds) n’ont pas voulu franchir le pas vers la NBA. Tyger Campbell (10 points, 5 passes), la petite pile électrique à la mène, sera également toujours sous la tunique des Bruins qui ont ajouté deux joueurs intéressants à leur effectif : le freshman Peyton Watson d’une part, et le transfert de Rutgers, Myles Johnson, d’autre part.

Ce dernier est un solide défenseur dans la peinture et il viendra apporter sa verticalité à Cody Riley et Kenneth Nwuba dans la raquette californienne. Les Bruins seront encore mis sur le grill toute la saison durant dans la très compétitive Pac-12, mais on a hâte de voir si, comme l’a déclaré Juzang au media day, la défaite cruelle face à Gonzaga sur un tir miraculeux n’était qu’une défaite. Sans plus.

Ambitieux après avoir trouvé son identité dans l’adversité du dernier tournoi, UCLA veut garder la même dynamique. Et ça passe par leur assise défensive, une donnée essentielle pour le coach Mike Cronin. Avec Juzang et Jaquez qui devraient encore faire mieux, et un collectif bien en place en ayant joué la carte de la continuité, les Bruins visent haut. Il faut dire que leur dernier titre commence à remonter, c’était en 1995 sous la houlette de Jim Harrick et de Tyus Edney et les frangins O’Bannon (Charles et Ed).

Kentucky

Parmi les grosses déceptions de la saison passée, notamment à cause d’un manque flagrant d’adresse extérieure, Kentucky veut repartir de l’avant cette saison. Comme toujours pour les Wildcats, ça passe d’abord et avant tout par un recrutement « cinq étoiles », mais cette fois-ci par le « portail des transferts » plutôt qu’en faisant la sortie des lycées.

Kentucky accueille ainsi CJ Fredrick en provenance d’Iowa (et de retour de blessure), mais aussi Kellan Grady, le scoreur de Davidson (la fac de Stephen Curry), ou encore Oscar Tshiebwe qui débarque de West Virgina pour renforcer la raquette. TyTy Washington sera le freshman à suivre cette saison pour les Wildcats, extrêmement talentueux offensivement et sérieux défensivement aussi.

Davion Mintz, Keion Brooks Jr et Dontaie Allen sont eux aussi de retour sous la tunique du « Big Blue », et forcément revanchards, après avoir vécu une des pires campagnes de leur université au passé chargé. Défaits d’entrée face à Duke, les Wildcats vont devoir jouer plus dur et plus physique pour rivaliser avec les plus grosses écuries.

Purdue

Éliminé au premier tour du tournoi final la saison passée, Purdue revient avec de grosses ambitions cette saison, avec ce que d’aucuns estiment être le meilleur effectif jamais détenu par le coach, Matt Painter, en place depuis 2005. Entre Trevion Williams (15 points, 9 rebonds) qui peut postuler au statut de « All American », Zach Edey le bûcheron canadien sous le cercle et l’ultra prometteur Jaden Ivey, Purdue ne manque pas de talent sur le papier.

Ivey a montré de belles promesses l’an passé sur la deuxième partie de saison, en tournant à 15 points de moyenne sur ses 12 titularisations et, après une intersaison complète à se préparer à un rôle accru, il aura les coudées franches pour scorer et montrer des progrès à 3-points. Edey est lui un monstre physique dans la peinture. Après un bel été à la Coupe du Monde des moins de 19 ans, à 15 points et 14 rebonds de moyenne, le géant canadien a visiblement gardé la forme en présaison. Quant à Williams, dans son année senior comme Sasha Stefanovic, le sniper du groupe, il aura une importance considérable avec sa capacité à prendre le contrôle dans la raquette.

Avec des joueurs expérimentés sur les postes clés, à la mène (Eric Hunter Jr. et Isaiah Thompson) et à l’intérieur (Williams), et des joueurs au potentiel encore inexprimé (dont Caleb Furst qui était aussi à la CdM des U-19), les Boilermakers devraient aller loin dans la Big Ten, à condition qu’ils arrivent à trouver un minimum d’alternance intérieur – extérieur. Car l’an passé, ça manquait de shooteurs à 3-points, mis à part Stefanovic (40%).

Duke

Les « Diables bleus » ont raté la dernière danse la saison passée. Il s’agira de ne pas reproduire le schéma cette année, la dernière du légendaire entraîneur de Duke, Coach K. Pour ce faire, les Blue Devils ont amené du sang neuf avec notamment Paolo Banchero qui est attendu très haut à la prochaine Draft (voire carrément n°1), capable qu’il est de dominer aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur… et dans les airs ! À ses côtés, Trevor Keels est aussi un freshman qui devrait apporter sur les postes arrières, à la création comme au scoring, avec une puissance rarement vue à son âge.

Parmi les revenants figurent l’intérieur bondissant Mark Williams qui a testé la température en NBA avant de revenir sur le campus, Wendell Moore qui peut assumer un rôle de « point forward » avec sa qualité de passe, ainsi que Jeremy Roach qui apporte lui ses qualités défensives. Blessé en présaison, AJ Griffin devrait revenir très prochainement, pour ajouter de la profondeur à un effectif largement renforcé par rapport à la saison passée.

Reposant sur plusieurs jeunes joueurs, Duke devrait inévitablement connaître des moments de doute et de frustration. Mais, avec Coach K aux manettes pour un dernier tour de piste, cette jeunesse conquérante a un guide qui ne demande qu’à mettre ce talent en place.

Villanova

Sacré champion dans la Big East, Villanova s’est hissé jusqu’au Sweet 16 la saison passée. Un petit exploit quand on se souvient que les Cats ne disposaient pas de leur pièce majeure à la mène, Collin Gillespie, victime d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche. Avec son retour cette saison, additionné à ceux de Jermaine Samuels et Caleb Daniels, ‘Nova sera encore un redoutable adversaire, ne serait-ce que par son expérience.

À ce titre, Justin Moore et Brandon Slater devraient passer un nouveau cap dans leur jeune carrière, le premier en stabilisant son tir extérieur (31% l’an passé) et le second après un été à se renforcer (encore) musculairement. Eric Dixon sera lui aussi attendu au tournant pour combler le vide à l’intérieur.

Car les Chats sont fragiles dans la peinture, en termes de taille, et d’autant plus après le départ de Jeremiah Robinson-Earl (désormais au Thunder). Coach Wright a ainsi annoncé qu’il faudrait trouver de nouvelles solutions pour défendre au poste bas. Mais, globalement, avec un Gillespie en chef de meute, lui qui peut inscrire son nom dans les livres de records de son alma mater (au nombre de matchs et à la passe), et un effectif bien équilibré si la mayonnaise prend, Jay Wright peut décemment viser un troisième titre national.

Memphis

C’est la grande inconnue de la saison. En place depuis 2018, et sans la moindre qualification au tournoi final, Penny Hardaway continue de récupérer, année après année, quelques-unes des meilleures recrues du pays. Sa classe de freshmen est particulièrement intrigante, et riche, cette saison avec Emoni Bates et Jalen Duren, tous deux projetés comme de possibles choix du Top 5 à la Draft (en 2023 pour le premier), mais aussi Johnathan Lawson, Josh Minott, Sam Onu et John Camden.

Penny Hardaway et ses assistants de luxe, Rasheed Wallace et Larry Brown, vont également recevoir trois joueurs qui ont aussi utilisé le fameux « portail des transferts » à l’intersaison : Earl Timberlake (Miami), Tyler Harris (Iowa State) et Chandler Lawson (Oregon). Tout ça pour dire que les Tigers ont clairement changé de dimension en termes de talent, mais aussi qu’il faudra se montrer patient avec eux pour trouver leur rythme et leur alchimie collective.

C’est en cela qu’on suivra d’autant plus les aventures d’Emoni Bates, appelé à jouer meneur pour la première fois de sa carrière et qui conditionnera donc le fonds de jeu de son équipe. Mais, à part pour Kentucky (2012) et Duke (2015), aucune équipe construite sur autant de freshmen n’a réussi à aller au bout. Il est donc risqué de parier sur Memphis, sachant également que les ballons perdus ont été un de leurs problèmes récurrents l’an passé.

Également dans la course, mais un ton en-dessous a priori : Illinois, Oregon, Baylor, Arkansas, Houston, Alabama, North Carolina, Tennessee, Auburn, Connecticut, Florida State, Louisville, Michigan State.

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