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Preview 2021/22 | Après la destruction, place à la reconstruction pour le Magic

NBA – Encore engagé en playoffs il y a un an, Orlando a depuis opéré un virage à 180 degrés, en transférant Nikola Vucevic, Evan Fournier et Aaron Gordon, pour faire de la place à ses jeunes pépites, désormais encadrées par Jamahl Mosley.

Comme chaque année, Basket USA vous propose une présentation de la saison NBA à venir, franchise par franchise, sous la forme d’un compte à rebours, de la 30e place à notre favori pour le titre de champion. Aujourd’hui, place à la première de nos previews, avec le Magic, que la majorité de la rédaction imagine bon dernier de la ligue en 2021/22.

Presque dix ans après la dernière saison à Orlando de Dwight Howard, finalement parti de la franchise floridienne à l’été 2012, celle-ci n’est jamais parvenue à retrouver les sommets depuis, peinant surtout à se reconstruire convenablement. La faute à des décisions douteuses de ses dirigeants, à la Draft et sur le marché des transferts.

Il n’empêche que, doucement mais sûrement, le Magic avait fini par revenir en playoffs, en 2019 puis 2020, sous la houlette de Steve Clifford et dans le sillage de Nikola Vucevic, Evan Fournier, Aaron Gordon ou encore Terrence Ross. Sauf que ces deux qualifications successives se sont à chaque fois soldées d’entrée par deux éliminations sèches, mais logiques, mettant en lumière l’incapacité des Floridiens à viser plus haut qu’un simple premier tour.

La dernière « trade deadline » synonyme de grand coup de balai

Réalistes, mais pas complètement résignés, les dirigeants d’Orlando ont donc pris la décision de tout casser avant qu’il ne soit trop tard, échangeant leurs trois éléments-clés, Nikola Vucevic, Evan Fournier puis Aaron Gordon, au cours de la dernière « trade deadline ». Le but de cette manœuvre étant de profiter de leur valeur marchande toujours élevée, afin de ne pas les voir s’en aller sans contrepartie.

À l’arrivée, certes valeureux, le Magic a terminé l’exercice 2020/21 en roue libre, accumulant les mauvais résultats avec ses jeunes pousses, pour finalement pointer à la 14e place de la conférence Est (21 victoires – 51 défaites). Un triste classement, pour autant synonyme de choix élevé à la Draft, la franchise floridienne récupérant en fin de compte le 5e choix. Une position que certains pourraient, toutefois, considérer comme décevante, compte tenu des 14% de chances pour Orlando de récupérer le 1er choix.

Cette relative déception digérée, grâce notamment au 8e choix également récupéré en provenance de Chicago (via le transfert de Nikola Vucevic), le Magic s’est dès lors penché sur son principal objectif de l’intersaison, en ciblant plusieurs gros prospects : Jalen Suggs, Evan Mobley, Scottie Barnes ou encore Alperen Sengun.

Au final, c’est le premier nommé, Jalen Suggs, qui a été sélectionné par les dirigeants floridiens, tandis que Franz Wagner a de son côté été drafté trois rangs plus bas.

Jalen Suggs et Jamahl Mosley comme symboles du renouveau

Deux rookies pétris de talent sont, ainsi, venus compléter la colonie de jeunes joueurs d’Orlando, déjà composée de Markelle Fultz, Jonathan Isaac, Wendell Carter Jr, Cole Anthony, Mo Bamba, Chuma Okeke et R.J. Hampton, sans oublier Moritz Wagner, le frère aîné d’un certain… Franz.

Et pour encadrer toutes ces pépites, qui ne demandent qu’à éclore afin de mieux exploser ensuite, le Magic a opté pour un autre rookie, à savoir Jamahl Mosley, en tant que coach.

À 42 ans, l’ancien assistant de Rick Carlisle chez les Mavericks, très apprécié par Luka Doncic et très courtisé ces dernières saisons, connaîtra effectivement sa première expérience sur un banc NBA. Avec une mission très précise : ramener de la magie à Disneyland, après tant d’années galères.

Mais, avant de mener à bien cet objectif, Orlando devra inévitablement passer par une période de vaches maigres, qui débutera dès l’exercice 2021/22. Certes inexpérimenté, cet effectif regorge tout de même de talent à tous les postes, et il sera intéressant de suivre le développement de tout ce beau monde, à commencer par Jalen Suggs, Cole Anthony, Wendell Carter Jr. ou R.J. Hampton. En espérant, également, que les blessures épargnent les fragiles Markelle Fultz, Jonathan Isaac et Mo Bamba, pas gâtés depuis leur début de carrière…

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Jalen Suggs (Draft), Franz Wagner (Draft), Robin Lopez (Wizards), E’Twaun Moore (Suns).
Re-signatures : Ignas Brazdeikis, Moritz Wagner.
Départs : Otto Porter Jr. (Warriors), Dwayne Bacon (Knicks), James Ennis, Sindarius Thornwell, Chasson Randle.

LE JOUEUR À SUIVRE : JALEN SUGGS

Rookie aux dents longues, Jalen Suggs débarque en Floride avec l’envie de redresser une franchise loin d’être habituée à la gloire depuis une décennie.

Leader dans l’âme, l’ancien pensionnaire de Gonzaga, finaliste malheureux en NCAA cette année, entend devenir la nouvelle attraction phare de Disneyland. Et, pour ce faire, il s’appuiera évidemment sur son leadership naturel, mais aussi sur ses talents d’organisateur, son activité défensive et ses qualités de percussion.

Prétendant crédible au trophée de Rookie de l’année, Jalen Suggs a le profil parfait pour s’imposer comme le meneur d’aujourd’hui et, surtout, de demain à Orlando, en dépit de la concurrence de Markelle Fultz et Cole Anthony à son poste. Mais la polyvalence du 5e choix de la dernière Draft, également capable d’évoluer à l’arrière, devrait lui permettre de cohabiter avec ses deux coéquipiers, malgré les interrogations qui subsistent quant à son shoot extérieur.

Quoi qu’il en soit, le Magic avait grandement besoin d’un élément comme Jalen Suggs pour entamer sa reconstruction et le « combo guard » aura tout le loisir de s’exprimer dans un tel contexte, sans pression et sans cinq de départ encore gravé dans le marbre.

MOYENNE D’AGE : 25 ans
MASSE SALARIALE : 113.7 millions de dollars (25e sur 30)

LE SCÉNARIO IDÉAL

Avec Jalen Suggs à la baguette, parfais relais de son coach Jamahl Mosley sur le parquet, le Magic a trouvé un joueur capable de mettre en place une vraie culture, à la fois sur le terrain et dans les vestiaires.

Dans la discussion pour devenir Rookie de l’année, le « combo guard » de 20 ans peut également compter sur Markelle Fultz et Cole Anthony, qui brillent dans des rôles de dynamiteurs, dans le cinq et en sortie de banc. Aux côtés de ce trio de créateurs, les vétérans Terrence Ross, Gary Harris, Michael Carter-Williams, Robin Lopez et E’Twaun Moore se montrent efficaces sur leur temps de jeu et apportent un équilibre bienvenu.

Plus près du cercle, le duo Wendell Carter Jr – Mo Bamba affiche enfin son plein potentiel, sans fléchir physiquement, tandis que le revenant Jonathan Isaac a lui aussi retrouvé toutes ses qualités, qui font de lui le capitaine de la défense floridienne. Quant aux offensifs R.J. Hampton et Chuma Okeke, ils confirment les promesses entrevues sur la fin de saison dernière, alors que les deux frères Wagner, Franz et Moritz, se fondent également dans le groupe de Jamahl Mosley, qui n’a peur de personne.

Un cocktail qui permet à Orlando de ne pas squatter les bas-fonds de l’Est, et de carrément se battre pour une place au « play-in » de fin d’année, dans une conférence une nouvelle fois très ouverte…

LE PIRE SCÉNARIO

Certes rétablis physiquement, Markelle Fultz et Jonathan Isaac ne parviennent pas à retrouver leurs sensations dans le jeu. Pas la meilleure des nouvelles pour Jamahl Mosley, qui comptait en faire les hommes de base du renouveau floridien. En revanche, si Jalen Suggs évolue à 100%, son irrégularité empêche son équipe de décoller réellement, alors que Cole Anthony peine toujours à trouver sa place, en sortie de banc.

Même chose pour Gary Harris et Terrence Ross, pas impliqués dans le projet de reconstruction de leur franchise et dont les envies de départ poussent leurs dirigeants à les transférer en cours d’année. Laissant Michael Carter-Williams, E’Twaun Moore et Robin Lopez comme seuls mentors de jeunes joueurs en manque de repères. C’est notamment le cas de Franz Wagner qui, malgré la présence de son frère Moritz et quelques flashs intéressants, met du temps à gérer la transition entre la NCAA et la NBA.

Pour ne rien arranger, tandis que R.J. Hampton et Chuma Okeke alternent le bon et le moins bon en tant que jokers offensifs, Wendell Carter Jr. et Mo Bamba, encore bien trop friables, ne permettent pas encore à Orlando de disposer d’un poste 5 solide. Avec toutes ces carences, le Magic enchaîne logiquement les défaites et touche, sans surprise, le fond au classement, se tournant rapidement vers la prochaine Draft et la saison 2022/23…

CONFÉRENCE EST
15 – Orlando 14 – … 13 – … 12 – … 11 – …
10 – … 9 – … 8 – … 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …
CONFÉRENCE OUEST
15 – … 14 – … 13 – … 12 – … 11 – …
10 – … 9 – … 8 – … 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …

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