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Team USA accélère le rythme

Jeux olympiques – Face à l’Iran, Gregg Popovich a misé sur un groupe capable de jouer beaucoup plus vite que face à la France. Une formule plus adaptée à cette version de Team USA ?

Après la défaite face à la France, on attendait de voir la réaction des Etats-Unis face à l’Iran. Elle a été nette, avec un succès de 54 points (120-66), un 19/39 à 3-points et 38 points inscrits sur contre-attaque.

Bien sûr, on se gardera de tirer des leçons définitives, la différence de niveau étant bien trop élevée pour cela, mais on retiendra quand même les ajustements de Gregg Popovich et son staff.

Des stars qui avaient peur de se marcher sur les pieds ?

Face aux Bleus, Team USA avait ainsi débuté avec deux intérieurs, Draymond Green et Bam Adebayo. Avec si peu de préparation, l’entraîneur des Spurs voulait ainsi cinq joueurs capables de créer du jeu sur le terrain, en misant sur des concepts plutôt que sur des systèmes. Un style « à la San Antonio » qui avait permis à la France d’utiliser deux pivots en même temps sur le terrain, et qui avait semblé inhiber les scoreurs naturels, Damian Lillard et Kevin Durant, qui refusaient de bons tirs pour faire l’extra pass, rendant l’attaque sur demi-terrain forcée et peu naturelle.

Selon The Athletic, plusieurs joueurs étaient très frustrés à l’issue de ce revers, n’étant clairement pas à l’aise dans ce schéma. Mais était-ce dû au style de jeu ou au manque d’alchimie global ? À entendre Damian Lillard, le principal problème était que les différents membres de l’équipe hésitaient à s’imposer dans ce collectif si dense.

« C’est ce que m’a dit Draymond (Green) » confesse le meneur des Blazers. « Il m’a expliqué : ‘Mec, Damian Lillard n’hésite pas à prendre ces tirs’, surtout à la fin d’un match (contre la France) quand j’ai perdu le ballon alors que j’essayais de transférer la balle dans le coin, qu’un adversaire (Nando De Colo) est venu sur moi, a coupé la ligne de passe, a sauvé le ballon et qu’ils ont pris l’avantage et gagner le match. Il m’a dit : ‘Ce n’est pas ce que tu fais, tu prends ce genre de tirs, c’est ce que nous avions besoin que tu fasses à ce moment-là’. Nous en avons parlé et c’était simple. J’ai simplement dit que j’aurais dû tirer et que cela ne se reproduirait plus. »

Cette équipe avait sans doute besoin d’une hiérarchie, et elle a donc dû en parler ces derniers jours.

« Les discussions d’équipe (des deux derniers jours) ont été extrêmement importantes. Parce que nous avons tous beaucoup de respect les uns pour les autres, nous nous voyons beaucoup et nous jouons les uns contre les autres au plus haut niveau, donc je pense que nous sommes tous arrivés et nous ne voulions pas nous marcher sur les pieds. Nous voulions montrer aux gars que nous sommes prêts à faire des sacrifices et que nous voulons faire partie de l’équipe. Être capable d’ouvrir ces lignes de communication, de se réunir et de trouver une solution, cela prouve que nous sommes sur la même longueur d’onde », continue Damian Lillard.

Pas besoin de héros… sauf dans les instants clés ?

Pour Gregg Popovich, qui dispose enfin des 12 joueurs de son groupe, cette version de Team USA va s’améliorer au fur et à mesure des entraînements et des matchs. Face à l’Iran, le coach a tout de même fait quelques modifications, en insérant Jure Holiday et Devin Booker aux côtés de Damian Lillard, Kevin Durant et Bam Adebayo.

L’idée était de jouer plus vite, suivant la recette gagnante des Etats-Unis depuis de nombreuses années, avec une rotation large qui permet de mettre une pression d’enfer, et constante, à des adversaires forcément plus limités.

« Chacun de ces gars marque 20 ou 25 points pour son équipe, nous ne pouvons pas jouer comme ça et donc nous ne le faisons pas » clame ainsi Gregg Popovich après le succès face à l’Iran. « Tout le monde est en quelque sorte un « role player » maintenant, nous n’avons pas besoin de héros ».

Mais le succès des Etats-Unis dans ces Jeux olympiques dépendra peut-être de la capacité de Gregg Popovich et ses hommes à alterner entre leur puissance collective en général et une certaine hiérarchie dans les moments clés.

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