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Suggs, Green, Mobley, Barnes… Des sommets du Mondial U19 aux hauteurs de la Draft

Draft 2021 – Les grands noms de la prochaine Draft NBA ont fait irruption sur la scène internationale il y a deux ans déjà. C’était au Mondial U19 de 2019, en Crète…

Ce n’était pas vraiment la « Redeem Team » de 2008 à Pékin, mais il y avait un peu de ça chez les jeunes Américains en reconquête, lors de la Coupe du Monde 2019 des moins de 19 ans, en Crète.

Avec Cade Cunningham, Jalen Green, Evan Mobley, Jalen Suggs, Scottie Barnes mais aussi Tyrese Haliburton, Kira Lewis et Reggie Perry, Team USA a reconquis son titre perdu en 2017 face au Canada de RJ Barrett.

Mais pour le coach américain, Bruce Weber, ça n’a pas été évident. Il aura fallu opérer des mises à niveau en interne pour que ses jeunes joueurs soient bien conscients des différences entre le jeu américain, au lycée ou à la fac, et le jeu à la sauce internationale, plus tactique et collectif.

« Honnêtement, ça nous a pris un peu de temps à prendre conscience de notre niveau », explique aujourd’hui le technicien, sur TSN. « C’est comme si on avait deux équipes : il y avait les six gamins du lycée et les six gamins de la fac. Ces derniers connaissaient déjà les scouting reports, la préparation des matchs, comment les équipes défendent et comment il faut défendre individuellement et l’autre groupe commençait seulement à apprendre ça. Ces gars-là étaient habitués à gagner sur la seule force de leur talent. »

En tout état de cause, avec une telle génération de talents, le Team USA était attendu au tournant. Bruce Weber peut en attester, cette équipe 2019 a fait se déplacer les foules. Et quelques années plus tard, avec ses principaux membres qui vont être draftés très haut en fin de semaine, toute cette « hype » n’était pas usurpée…

« Je leur disais combien cette compétition pouvait être importante pour leur avenir. Et l’exposition médiatique était encore plus importante que je ne l’avais imaginée. Toutes les équipes NBA étaient là et il y avait deux fois plus de scouts que d’habitude, que ce soit à Colorado Springs ou en Grèce. »

S’imposant de 40 points face à la Nouvelle-Zélande en ouverture, le Team USA a ensuite battu la Lituanie de 18 points, puis le Sénégal de 29 unités en phase de poules, avant un +50 face à la Lettonie en huitièmes !

En quarts de finale, la Russie a bien résisté mais s’est inclinée de 15 points alors que la Lituanie a de nouveau explosé en demie, de 35 points. Le Mali aura finalement été l’adversaire le plus coriace des Américains, avec une défaite de 14 points seulement en finale…

Un tremplin pour leur jeune carrière

Dominatrice comme à ses plus belles heures, l’équipe américaine était très équilibrée avec 9 joueurs entre 8 et 13 points, dont le jeune Jalen Green qui venait tout juste d’avoir 17 ans et qui, à 10 points, 2 rebonds et 1 passe de moyenne, a impressionné tout son monde… y compris ses coéquipiers.

« Il était l’un des meilleurs joueurs de l’équipe pour moi », avoue Reggie Perry, pourtant élu MVP du tournoi. « Il est l’un des gars qui m’a vraiment impressionné et m’a beaucoup surpris. On voit beaucoup de ses highlights maintenant mais ce que les gens ne voient pas trop, c’est combien c’est un joueur complet. »

À ses côtés, Cade Cunningham (12 points, 6 passes, 5 rebonds lors du tournoi crétois) commençait lui aussi son ascension fulgurante, qui devrait être couronnée d’une Draft dans le Top 3 très bientôt, si ce n’est tout en haut en choix n°1 ! Mais, à l’époque, il n’était pas le prospect incontournable qu’on connaît aujourd’hui.

« Cade était un peu en train de trouver son jeu. Je me souviens quand il a su qu’il était sélectionné, combien sa maman et son grand-père étaient contents pour lui, ils l’embrassaient et me remerciaient pour cette opportunité. Deux ans plus tard, il a fait beaucoup de chemin. C’est un jeune homme qui a saisi cette opportunité et l’a fait fructifier. »

Comme le souligne Bruce Weber, tous les joueurs présents dans cette équipe ont su se servir de cette expérience internationale en or comme d’un tremplin pour la suite de leur carrière. C’est le cas de Scottie Barnes (10 points, 5 rebonds, 3 passes en 2019) qui est un des joueurs qui montent encore dans le Top 10 de Draft.

Avec son profil athlétique et son rôle d’ailier à tout faire (dont la défense sur tous les postes), il fait saliver plus d’une franchise NBA…

« C’est un jeune homme insouciant mais il nous a donné la possibilité de jouer avec un « point forward ». Il a très bien passé le ballon et il a vraiment bien appris les schémas de jeu. Ça lui vient naturellement et ça m’a vraiment surpris honnêtement. Chaque jour, il arrive avec sa personnalité pétillante mais il comprenait aussi très bien le jeu. Parfois, les gars comme ça n’arrivent pas à se concentrer mais il a très bien réussi à le faire. »

À quelques jours de leur entrée officielle dans le monde professionnel, cette pléiade de futures stars NBA a non seulement pu découvrir les exigences du haut niveau à travers ce tournoi FIBA, mais elle a également fait irruption sur les tablettes des plus grands clubs avec cette médaille d’or, et une démonstration de force en prime.

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