Matchs
NBA hier
Matchs
hier
DET113
NYK116
LAC111
DEN105
Pariez en ligne avec Unibet
  • GOL1.45HOU2.72Pariez
  • DEN1.92LA 1.85Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Le MVP de la nuit | La science de Chris Paul enfin sur la plus grande scène

NBA – Incroyable Chris Paul, monumental (41 points à 16/24 au tir, 8 passes décisives et aucune balle perdue) dans ce Game 6 face aux Clippers, pour enfin se hisser jusqu’en Finals !

Il a donc dû attendre 16 ans de carrière, et de fêter ses 36 ans, pour atteindre les Finals. Une éternité pour un compétiteur comme Chris Paul, alors qu’il n’était pas loin d’être MVP dès sa troisième saison dans la ligue, à 22 ans, et qu’on promettait alors au « Point God » une place rapide sur la plus grande scène.

Sauf que ça ne s’est pas du tout passé comme prévu. Un transfert aux Lakers avorté, des déceptions en cascade en playoffs avec les Clippers, des blessures aux plus mauvais moments, notamment lors de cette finale de conférence 2018 face aux Warriors, alors que les Rockets menaient 3-2. Trop vieux ? Trop cher ? Houston l’envoie un an plus tard à Oklahoma City pour récupérer Russell Westbrook et le destin de Chris Paul semble figé dans celui du compétiteur frustré, jamais capable d’aller là où son désir voulait le pousser…

En 2013, Gregg Popovich définissait assez bien le meneur après une rude bataille en saison régulière.

« Il est méchant et mauvais comme une teigne » s’amusait le coach des Spurs. « Je ne sais pas s’il existe quelqu’un d’aussi compétitif que ce petit bonhomme. C’est vraiment un problème… On dirait un de ses mecs à qui on a volé les jouets lorsqu’ils étaient mômes. Il en a après tout le monde lorsqu’il est sur le terrain. »

C’est la plus grande force et la plus grande faiblesse de Chris Paul. Durant sa carrière, ça a agacé beaucoup de monde (coéquipiers, arbitres…) mais c’est aussi ce qui lui a permis de ne jamais abandonner.

« Ça fait 16 ans. 16 ans », ne pouvait qu’apprécier le héros du jour alors que Phoenix venait de recevoir le trophée de champion de la conférence Ouest. « Des opérations. Du travail. Des défaites. Des défaites difficiles. Mais on va profiter de ce soir. On va profiter. »

Une seule mission : ne pas perdre !

Chris Paul pouvait profiter. Lorsqu’on lui demandait quelle était sa mission, le compétiteur ne pouvait que répondre : « Ne pas perdre. Ma mission, c’est de ne pas perdre. Ce sentiment est tellement bon. Il y a mon fils et ma famille. Il y a tellement d’émotions. Tellement de blessures. J’ai passé une IRM hier pour mon poignet. Tellement de merdes… Désolé, je vais aller avec mon équipe maintenant », lançait-il à Rachel Nichols, qui l’interrogeait juste après le match, pour profiter de ce moment avec ses coéquipiers.

Et après 41 points, à 16/24 au tir dont 7/8 de loin, plus 8 passes décisives (et aucune balle perdue !), Chris Paul pouvait savourer. Le « Point God » a encore affiché sa science du jeu, punissant la zone en début de match, profitant des problèmes défensifs de DeMarcus Cousins ensuite, et prenant le match à son compte alors qu’il avait la main chaude dans le troisième et le quatrième quart-temps, afin de tuer le match et se hisser en Finals.

Il égale ainsi son record en playoffs, et se hisse enfin sur la plus grande scène. « J’écris un truc sur mes chaussures à chaque match. Ça dit : « Can’t Give Up Now » (« Impossible d’abandonner maintenant »). C’est une chanson de Mary Mary que j’écoutais le jour où j’ai été transféré à OKC. Et je l’écris sur mes chaussures chaque match. »

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →