Grand favori pour être le prochain n°1 de la prochaine Draft NBA, Cade Cunningham se prépare sereinement à la prochaine étape de sa carrière à Los Angeles.
La jeune star des Cowboys a tourné à 20 points, 6 rebonds et 3 passes de moyenne pour sa saison freshman à Oklahoma State, mais le garçon a depuis longtemps commencé à regarder la NBA avec un œil attentif.
Prêt à avoir le ballon en main
« Ça fait déjà deux ans que je regarde la NBA différemment et je pense que c’est ça qui m’a déjà aidé à en arriver là », explique Cade Cunningham dans le podcast de JJ Redick. « Je ne regarde pas nécessairement beaucoup les joueurs de ma classe d’âge mais plutôt les meilleurs joueurs pour voir comment ils shootent, comment ils dribblent. Ça fait déjà un petit moment que je regarde la NBA en essayant d’analyser le jeu. »
Né dans la banlieue de Dallas, Cade Cunningham a toujours été naturellement attiré par les Mavs. Mais, pour des raisons encore plus rationnelles, il continue de s’intéresser à sa franchise de cœur car Luka Doncic y évolue.
« Je me compare souvent à Luka parce qu’on a le même type de morphologie et parce que son rôle est d’être le porteur de balle prioritaire. C’est lui qui crée le jeu pour son équipe. C’est pour ça que je mentionne Luka. Au final, on n’a pas une grande différence d’âge et je sais que je vais bientôt jouer face à lui donc je ne veux pas non plus que le fait que j’en parle beaucoup soit exagéré… Il shoote de très loin à 3-points, il fait d’autres choses similaires à ce que je fais et tout simplement, dans l’approche des matchs, on a des points communs. C’est un grand joueur. »
Maestro sur les postes arrières, Cade Cunningham est déjà un joueur très avancé techniquement et physiquement, comme son modèle slovène. Combo-guard, le futur drafté fera le bonheur de la franchise qui le sélectionnera par sa polyvalence mais aussi par sa volonté d’assumer les plus grandes responsabilités de son équipe.
« J’ai toujours voulu avoir le ballon entre les mains. Même quand certains de mes coéquipiers ont la main chaude, je veux avoir le ballon. Mais j’ai aussi toujours su quand ce n’était pas mon tour. Je pense qu’il faut donner le ballon à la main chaude, mais j’ai aussi bossé pour faire en sorte d’être toujours le gars que tous les autres voient comme celui qui doit avoir le ballon entre les mains. Je suis arrivé à ce stade et à OSU, ils me faisaient confiance et ils m’ont donné carte blanche pour jouer librement et prendre du plaisir. »
Un régime végétalien depuis deux ans
En NBA, Cade Cunningham devrait devenir ce type de joueurs qui héritent non seulement des ballons chauds en fin de match, mais avant ça, des ballons en début de possession pour créer le décalage et lancer les systèmes.
« Ma plus grande force est probablement le fait de pouvoir rendre mes coéquipiers meilleurs, de leur donner de bons ballons, de leur offrir des tirs plus ouverts et de pouvoir parler avec eux aussi. Je pense être un bon leader. Ma plus grande faiblesse serait ma défense sur les joueurs sans ballon. Je me fais parfois avoir sur des passes en backdoor ou ce genre de choses. Je n’en suis pas loin mais j’ai encore des progrès à faire sur ça. Et puis, évidemment, j’aimerais perdre moins de ballons et mieux shooter, mais pareil, on y travaille. »
À 2m03 et 100kg, Cade Cunningham est le prototype du meneur moderne, capable aussi bien de jouer pour lui que pour les autres, de distribuer la balle comme de la mettre dans le cercle par lui-même, et « aux trois niveaux » comme on dit aux Etats-Unis, c’est-à-dire à 3-pts, à 2-pts mais aussi aux lancers, après avoir provoqué des fautes.
Très en avance en terme de maturité et de préparation, il explique également suivre un régime alimentaire précis, à savoir qu’il est végétalien et ne mange donc aucun produit d’origine animale.
« Ça fait deux ans déjà que je m’y suis mis, c’était ma dernière année en AAU. J’avais mes repas préparés et j’ai commencé comme ça. J’ai bien aimé, je me sentais bien, léger. Ça me permet de bien bouger. J’ai continué l’été, mais quand je suis retourné à Montverde, ce n’était pas ça au niveau de la nourriture. Il y a beaucoup de bonnes choses à Montverde mais la nourriture n’en faisait pas partie. Maintenant que je suis à Los Angeles, je me rends compte que les plats végétaliens sont presque normaux ici. J’ai réussi à rester végétalien à Montverde puis à OSU, à Stillwater, Oklahoma, donc LA, c’est facile maintenant. »