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Previews Playoffs 2021 | Philadelphie (1) – Atlanta (5)

NBA – Tête de série numéro 1 à l’Est, Philadelphie a le tableau le moins relevé des deux conférences, mais la blessure de Joel Embiid change la donne.

Une seule surprise à l’Est après ce premier tour avec la qualification des Hawks, qualifiés sans l’avantage du terrain. On pourrait parler de demi-surprise puisque les Knicks étaient à bout de souffle, tandis que les coéquipiers de Trae Young surfaient sur une superbe fin de saison. Face à eux, des Sixers vainqueurs tranquilles de Wizards trop limités, et sans doute fatigués par leur sprint final. Mais ce qu’on retient, c’est que les Sixers sont perturbés par la (nouvelle) blessure au genou de Joel Embiid. A l’instar d’un Anthony Davis, Embiid est fragile, et année après année, il paie un lourd tribut à ses genoux défaillants. De sa présence dépend sans doute l’issue de cette série.

PRÉSENTATION DES SIXERS

Le cinq de départ : B. Simmons, S. Curry, D. Green, T. Harris, J. Embiid.
Le banc : G. Hill, S. Milton, I. Joe, T. Maxey, M. Thybulle, F. Korkmaz, P. Reed, A. Tolliver, M. Scott, D. Howard.
Le coach : D. Rivers

Avec un grand Joel Embiid lors des trois premières manches, Philadelphie a largement dominé les Wizards. Certes, le duo Westbrook-Beal est parvenu à arracher un match, mais il y avait une vraie différence de niveau entre les deux formations, et finalement les Sixers n’ont pas déçu sur cette série. Notamment en défense où l’on a vu voir l’impact de Ben Simmons, mais aussi d’un élément comme Matisse Thybulle.

 

POINTS FORTS

La défense extérieure. Les Wizards possédaient l’un des duos d’arrières les plus prolifiques de la NBA et les Sixers sont parvenus à limiter leur impact. Notamment grâce à Ben Simmons, l’un des trois meilleurs défenseurs de l’année, dont la mobilité, la taille et l’envergure posent de gros problèmes aux arrières adverses. Globalement, la défense sur les extérieurs est l’un des points forts avec Simmons donc, mais aussi Danny Green, Matisse Thybulle, et même George Hill. Sur ce premier tour, Philly possède la meilleure défense sur les tirs à 3-points (29% d’adresse pour les Wizards) et aux interceptions, et ça peut peser face à Trae Young.

La capacité d’adaptation. Les Sixers ont l’habitude de jouer sans Joel Embiid puisqu’il a manqué, grosso modo, un quart des rencontres cette saison, et Doc Rivers a l’effectif pour répondre à sa possible absence. Pour contrer Clint Capela, il peut opter pour Dwight Howard, ou alors comme face aux Wizards, choisir de placer Ben Simmons au poste 5. De manière générale, Rivers profite d’un effectif où la polyvalence est reine, et des éléments comme Green, Simmons ou encore Harris peuvent jouer à plusieurs postes.

L’expérience. Avec Dwight Howard et Danny Green, les Sixers possèdent deux champions NBA en titre. Sans oublier Doc Rivers, champion avec les Celtics en 2008. On pourrait ajouter George Hill ou encore le duo Embiid-Simmons. Autant d’éléments habitués à jouer les playoffs, et sans un tir miraculeux de Kawhi Leonard en 2019, cette équipe aurait pu aller encore plus loin…

POINTS FAIBLES

La santé. On l’avait déjà dit avant la série face aux Wizards, et ça s’est hélas confirmé : les Sixers sont fragiles. Plus particulièrement Joel Embiid, victime d’une petite déchirure d’un ménisque. D’autres éléments ont manqué beaucoup de matches cette saison, mais c’est évidemment l’état de santé du pivot All-Star qu’il faudra surveiller. Et s’il est en mesure de jouer, il faut s’attendre à ce qu’il soit bousculé. Face aux Knicks, on a bien vu que les Hawks n’avaient pas peur de jouer les gros bras, et c’est physiquement qu’ils sont parvenus à dominer Julius Randle.

Le repli défensif. Les Sixers sont l’équipe qui encaisse le plus de points sur contre-attaque dans ces playoffs. Les grands gabarits de Philly n’aiment pas courir, et ils sont en difficulté face à des formations qui jouent très vite. Si Capela verrouille le rebond défensif, et que Trae Young se projette vite vers l’avant, ça peut mettre les Sixers sur les talons.

PRÉSENTATION DES HAWKS

Le cinq de départ : T. Young, D. Hunter, B. Bogdanovic, J. Collins, C. Capela
Le banc : D. Gallinari, K. Huerter, T. Snell, C. Reddish,  L. Williams, O. Okongwu, S. Hill
Le coach : Nate McMillan

La saison des Hawks s’est jouée en deux temps. Avant et après le 1er mars. Ce jour-là, Lloyd Pierce prend la porte et Nate McMillan le remplace. Avec 14 victoires et 20 défaites, Atlanta déçoit malgré les ambitions de l’automne et un changement est nécessaire. Avec McMillan et malgré une infirmerie qui a eu du mal à se vider totalement, les Hawks retrouvent des couleurs, voient arriver Lou Williams en échange de Rajon Rondo et concluent la seconde partie de la saison avec un bilan de 27 succès et 11 revers (3e bilan de la NBA sur cette période). Mieux, ils dominent facilement les Knicks au premier tour, et ils font partie des équipes les plus en confiance du moment.

POINTS FORTS

Le pick-and-roll. Après James Harden aux Rockets, c’est au tour de Trae Young de profiter des écrans et de la lecture du jeu de Clint Capela. Le Suisse pose de gros écrans pour son meneur, et ensuite c’est à lui de lire la réaction de la défense. Même rôle pour John Collins qui a l’avantage de pouvoir jouer le « pick-and-pop » pour varier les plaisirs. Pour Young, c’est un régal puisqu’il peut sanctionner à 3-points, par des « floaters » ou des passes lobées pour ses intérieurs. A Philly de trouver la clé pour limiter l’impact du « pick-and-roll » dans le jeu des Sixers.

La confiance. Les Hawks sont déjà tout heureux d’être là, et c’est typiquement le genre d’adversaires difficiles à maîtriser. D’autant que les joueurs n’hésitent pas à l’ouvrir, comme Trae Young et Clint Capela, et qu’ils ont joint les gestes à la parole face aux Knicks. Face à une formation qui ne sait pas si son meilleur joueur sera en tenue, cette confiance peut jouer un rôle. Surtout si Atlanta profite de la possible absence d’Embiid au premier match pour reprendre l’avantage du terrain.

POINTS FAIBLES

La défense extérieure. Les Hawks se sont promenés face aux Knicks parce que Trae Young n’a pas été mis en difficulté. Si Ben Simmons, par ses drives, ou Seth Curry, par son adresse extérieure, provoquent le meneur des Hawks, cela peut mettre en lumière les difficultés d’Atlanta sur les extérieurs. New York avait choisi de mettre Reggie Bullock dans un coin, et ça manquait de mouvement. Les Sixers savent ce qu’il faut faire pour perturber les Hawks.

Les rotations. Playoffs oblige, Nate McMillan a réduit sa rotation, et il tire beaucoup sur ses titulaires, et plus particulièrement ses deux arrières. Un joker comme Lou Williams a peu joué, et ça manque clairement de soutien à Trae Young si ce dernier est ciblé par les Sixers. Sur ce premier tour, McMillan s’est essentiellement appuyé sur Gallinari et Huerter en sortie de banc, et leur polyvalence est précieuse pour varier les configurations. Mais il manque une vraie rotation extérieure pour répondre au quintet Simmons-Curry-Green-Milton-Hill et soulager Young.

CLÉS DE LA SÉRIE

La présence de Joel Embiid. Avec ou sans Joel Embiid, les Sixers semblent en mesure de battre les Hawks. Mais ce sera évidemment plus compliqué sans lui, d’autant que Atlanta vient de dominer les Knicks sous les panneaux en mangeant Julius Randle, et en variant les configurations avec de très bons passages de « small ball » avec cinq shooteurs sur le terrain, quand la paire Collins-Gallinari est associée. Avec Embiid, l’équation sera compliquée à résoudre pour Atlanta. S’il n’est pas là, il y a une petite fenêtre de tir.

Les lancers-francs des Sixers. Philly est l’équipe qui a shooté le plus de lancers-francs dans ce premier tour (29 par match), mais c’est aussi l’équipe la plus maladroite dans cet exercice (70%). C’est notamment la faute de Ben Simmons, et ça leur a joué des tours lors de leur seule défaite face aux Wizards. On imagine que les Hawks ont noté ce point faible, et qu’ils chercheront à envoyer Simmons sur la ligne.

La défense sur Young. Doc Rivers a déjà annoncé la couleur : il n’y aura pas de prise à deux sur Young parce que les Hawks ont trop de shooteurs à ses côtés, et parce que Young sait déjouer les prises à deux. Il n’en demeure pas moins qu’il faudra trouver des solutions défensives pour limiter ses points et ses passes. L’envergure du trio Simmons-Thybulle-Green pourrait le gêner.

SAISON RÉGULIÈRE

12 janvier : Atlanta – Philadelphie (112-94)
29 avril : Philadelphie – Atlanta (127-83)
1er mai : Philadelphie – Atlanta (126-104)

 

VERDICT

En raison de l’incertitude sur la présence de Joel Embiid, c’est une série finalement plus équilibrée que prévu. Avec lui, même à 50% de ses moyens, Atlanta sera en difficulté car c’est un point d’ancrage indispensable pour trouver les shooteurs extérieurs. C’est presque la clé de l’attaque de Philly comme on l’a vu lors des trois premiers matches face aux Wizards. Ben Simmons a démontré qu’il pouvait jouer ce rôle mais ce n’est pas son poste naturel. A Atlanta, on joue de manière libérée, porté par un leader-né avec Trae Young. Comme Luka Doncic, il ne doute jamais, mais comme Doncic, la défense est son point faible. Face à une équipe expérimentée comme les Sixers, cela peut jouer un rôle, et on est impatient de voir la défense prévue par Doc Rivers. Il a prévenu qu’il ne ferait pas de prises à deux car il y a trop de shooteurs aux Hawks…

Philadelphie 4-3

CALENDRIER

Game 1 : à Philadelphie, dimanche 6 juin (19h00)
Game 2 : à Philadelphie, mardi 8 juin (01h30, dans la nuit de lundi à mardi en France)
Game 3 : à Atlanta, vendredi 11 juin (01h30)
Game 4 : à Atlanta, lundi 14 juin (horaire à déterminer)
Game 5* : à Philadelphie, mercredi 16 juin (à déterminer)
Game 6* : à Atlanta, vendredi 18 juin (à déterminer)
Game 7* : à Philadelphie, dimanche 20 juin (à déterminer)

* Si nécessaire.

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