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Le propriétaire des Suns savoure le retour au sommet de son équipe

NBA – Aux commandes de la franchise depuis 2004, Robert Sarver est heureux de voir Phoenix renaître de ses cendres, sous l’impulsion de la paire Chris Paul – Devin Booker.

Cela faisait 11 ans que les Suns ne s’étaient plus qualifiés pour les playoffs. À l’époque, en 2010 donc, Steve Nash et Amar’e Stoudemire étaient les deux joueurs-clés de la franchise, et celle-ci s’inclinait avec les honneurs face aux Lakers, futurs champions, en finale de conférence.

Plus d’une décennie plus tard, Phoenix est finalement de retour à son zénith, terminant cette campagne 2020/21 à la 2e place de la conférence Ouest, derrière le Jazz, avec un bilan de 51 victoires et 21 défaites. Décrochant, du même coup, son premier titre de champion de la division Pacific depuis l’exercice 2006/07.

À l’époque, sous la houlette de Mike D’Antoni et son fameux « run-and-gun », les Suns enchaînaient les qualifications en playoffs et les saisons dans le positif, à plus de 65% de victoires. Avec un propriétaire qui se nommait déjà Robert Sarver, arrivé à la tête de la franchise en 2004. Celui-ci ne peut ainsi que se réjouir de revoir Phoenix au sommet, après une si longue traversée du désert.

« J’y suis finalement parvenu ! », apprécie-t-il, auprès de l’Arizona Sports. « Nous nous sommes reconstruits mais, purée, qu’est-ce que j’aurais aimé économiser quatre ans avant d’y arriver. »

James Jones puis Monty Williams responsables du déclic

Après de longues saisons de reconstruction, tout s’est finalement décanté, à l’aide de jolis coups à la Draft (Devin Booker, Deandre Ayton, Mikal Bridges, Cameron Johnson), sur le marché des transferts (Chris Paul, Dario Saric, Torrey Craig) ou encore via la « free agency » (Jae Crowder, Cameron Payne).

Mais quelques bonnes opérations ont également été réalisées dans l’organigramme de Phoenix, entre la nomination de James Jones commr GM ou celle de Monty Williams comme coach. Deux hommes qui ont joué un rôle important dans le redressement de la franchise et en qui Robert Sarver a eu raison de faire confiance, après plusieurs choix ratés : Earl Watson et Igor Kokoskov au coaching, Lance Blanks et Ryan McDonough dans la direction.

« Je pense que vous apprenez beaucoup de vos expériences », confie le propriétaire, conscient de ses erreurs passées. « Car rien ne peut remplacer l’expérience, peu importe l’entreprise dans laquelle vous vous trouvez. Vous apprenez simplement, ce qui se traduit en une meilleure prise de décisions. »

Et Robert Sarver d’ajouter, sur sa prise de décision dans l’embauche de ses différents coachs ou GM : « J’ai parfois fait ce qu’il fallait et je n’ai aussi pas bien fait les choses parfois. Mais comme je l’ai déjà dit, je m’estime chanceux de pouvoir compter sur Monty [Williams] et James [Jones]. Ils sont tous les deux très bons dans leur domaine. Et ensemble, nous travaillons vraiment très bien. […] Je suis enchanté par ce que nous avons accompli. Je tire mon chapeau au coach Monty [Williams], au GM James [Jones] ainsi qu’aux joueurs. »

Chris Paul, le chaînon manquant

Autre élément responsable du renouveau des Suns : Chris Paul. Un meneur All-Star confirmé, qui ne cesse de transformer les équipes par lesquelles il passe, et qui a été récupéré au Thunder, à l’automne dernier.

Non sans hésitation pour Robert Sarver, qui a avoué avoir été finalement convaincu par ses enfants, qui l’ont poussé à réaliser cet échange lorsque celui-ci était en bonne voie. « Ils m’ont simplement regardé et ils m’ont dit : ‘Papa, c’est déjà tout vu, tu as la possibilité de ramener un All-Star ici, alors fais-le’. »

Ne restait alors plus qu’à demander son avis à Devin Booker, auparavant seul maître à bord du navire de Phoenix, dont le rôle allait logiquement être amené à évoluer avec Chris Paul.

« J’ai discuté avec Devin [Booker] et j’ai été très franc avec lui, pour qu’il sache ce que ça signifierait pour lui », explique ainsi Robert Sarver, toujours à l’Arizona Sports. « Et je lui ai dit qu’il fallait qu’il comprenne que [Chris Paul] allait beaucoup attirer l’attention sur lui, qu’il allait beaucoup avoir le ballon entre les mains et qu’il allait le décharger d’une bonne partie de l’attention des défenses adverses. Ce à quoi Devin m’a répondu : ‘Je souhaite simplement gagner et il va nous y aider’. »

Être performant sur la durée

Avec désormais un groupe aussi solide que prometteur, Robert Sarver et les Suns devront désormais se charger de conserver tout ce beau monde sur la durée. En commençant, notamment, par prolonger Deandre Ayton et Mikal Bridges, éligibles à une prolongation dès cet été, au terme de leur troisième saison dans la ligue.

« D’un point de vue financier, je le suis, oui », reconnaît le propriétaire de Phoenix, lorsqu’on lui demande s’il est prêt à mettre la main à la poche pour garder ses meilleurs éléments dans l’Arizona. « Pour ce qui est des modalités de contrat, je suis sûr que [James Jones] et son équipe travailleront dessus cet été. Mais pour ce qui est de l’avis du propriétaire, je suis disposé à le faire. »

Il faut dire que Robert Sarver n’aura pas vraiment d’autre choix que de sortir le chéquier, s’il souhaite que sa franchise s’installe durablement dans les hauteurs de la conférence Ouest. Car le propre des grandes équipes est de miser sur la stabilité pour triompher, quitte à payer la « luxury tax ».

« Nous ne voulons pas simplement miser sur la stabilité cet été, car nous allons également essayer de faire un pas en avant afin de nous améliorer. Mais nous savons aussi ce que cela signifiera, que ça nous coûtera plus d’argent, et ce n’est pas un problème. Nous avons payé la « luxury tax » pendant trois ans consécutifs auparavant (entre 2008 et 2010) et, lorsque vous vous trouvez dans notre position, vous faites ce que vous pouvez. »

LEXIQUE

Luxury tax : en NBA, le « salary cap » n’est pas strict et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé, avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, cette année, les franchises pouvaient dépenser jusqu’à 139 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher et les candidats au titre paient généralement chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises qui n’ont pas payé la « luxury tax ».

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
Kevin Durant 62 36.5 52.7 43.0 83.9 0.4 5.7 6.0 4.2 3.1 0.8 1.2 1.7 26.6
Devin Booker 75 37.3 46.1 33.2 89.4 1.0 3.1 4.1 7.1 2.9 0.9 0.2 2.6 25.6
Bradley Beal 53 32.1 49.7 38.6 80.3 0.6 2.7 3.3 3.7 1.9 1.1 0.5 2.6 17.0
Grayson Allen 64 24.1 44.8 42.6 81.6 0.5 2.5 3.0 2.1 1.2 0.8 0.3 1.5 10.6
Tyus Jones 81 26.8 44.8 41.4 89.5 0.5 1.9 2.4 5.3 1.1 0.9 0.1 0.8 10.2
Nick Richards 36 22.7 60.5 0.0 82.2 2.7 5.9 8.6 0.6 1.3 0.2 0.8 2.6 9.5
Royce O'neale 75 24.5 42.3 40.6 73.1 0.7 3.9 4.7 2.2 0.9 0.9 0.5 2.0 9.1
Jusuf Nurkic 25 23.7 45.4 32.2 69.6 1.8 7.3 9.2 1.9 2.3 0.9 0.6 3.1 8.6
Ryan Dunn 74 19.1 43.0 31.1 48.7 1.2 2.4 3.6 0.8 0.5 0.6 0.5 2.2 6.9
Bol Bol 36 12.5 52.5 34.4 76.9 0.6 2.3 2.9 0.6 0.6 0.3 0.7 0.6 6.8
Josh Okogie 25 14.0 49.1 38.1 68.8 1.3 1.6 2.9 0.6 0.6 0.8 0.4 1.1 6.0
Collin Gillespie 33 14.0 43.0 43.3 86.4 0.7 1.7 2.4 2.4 0.5 0.6 0.2 0.9 5.9
Monte Morris 45 12.7 42.6 36.0 85.7 0.3 1.2 1.5 1.6 0.5 0.4 0.1 0.5 5.2
Mason Plumlee 74 17.6 61.9 0.0 64.8 1.6 4.6 6.1 1.8 0.8 0.4 0.6 2.1 4.5
Oso Ighodaro 61 17.1 60.4 0.0 58.0 1.1 2.6 3.6 1.2 0.6 0.5 0.5 1.7 4.2
Cody Martin 14 14.7 35.1 11.1 75.0 0.9 2.5 3.4 1.1 0.6 0.9 0.4 1.6 3.7
Damion Lee 25 5.8 36.5 24.3 95.2 0.1 0.7 0.8 0.4 0.4 0.2 0.0 0.2 3.3
Tyty Washington, Jr. 16 7.4 31.1 19.0 50.0 0.3 0.6 0.8 1.0 0.2 0.2 0.0 0.3 2.2
Jalen Bridges 8 3.8 28.6 28.6 75.0 0.0 0.5 0.5 0.0 0.5 0.0 0.0 0.0 1.1
Vasilije Micic 5 4.1 0.0 0.0 0.0 0.0 0.4 0.4 0.2 0.6 0.0 0.0 0.2 0.0

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