Testé positif le 1er décembre dernier au Covid-19, Nassir Little aura attendu le 22 décembre pour reprendre l’entraînement. Entre les deux, le jeune ailier des Blazers a souffert de la maladie. « Personnellement, j’ai vécu le pire passage de la maladie. Je n’ai pas été à l’hôpital et je n’ai pas été en réanimation, mais j’ai vécu une période difficile. J’ai été très touché. Pendant 7 à 10 jours, j’étais vraiment mal.«
Nassir Little a ainsi perdu 8 kilos, et même s’il a repris l’entraînement il y a dix jours, il n’est pas en état pour rejouer. Que ce soit au niveau du cardio et des muscles, il lui faudra du temps pour retrouver le niveau d’un joueur NBA.
« Il y a eu des moments où j’étais chez moi, couvert avec un sweat, un bonnet, des chaussures et une couverture, et j’avais l’impression qu’il faisait -5 » poursuit-il dans The Athletic. « Je n’essaie pas de paraître morbide ou quoi que ce soit, mais c’en était un point où je ne voulais plus rien ressentir. J’étais tellement mal… On souhaite juste que ça s’arrête. C’était en permanence, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7… Juste une douleur horrible. Mon dos me faisait si mal, mes maux de tête étaient terribles, je ne pouvais rien manger… »
« Vous allez à une fête ? Ça n’en vaut pas la peine. Manger au restaurant ? Ça ne vaut pas ce que je viens de vivre »
Nassir Little raconte que le décès de la mère de Karl-Anthony Towns, mais aussi le malaise de Keyontae Johnson, sont des signes forts que cette maladie est bien réelle et qu’elle peut frapper n’importe qui. Il estime que le protocole de la NBA est rassurant, et les différents examens lui ont redonné confiance. Mais il est incapable dans l’immédiat de donner une date de retour sur les terrains, et il préfère, pour l’instant, mettre en garde le public et servir d’exemple.
« Je vais juste faire avec. Je ne veux absolument pas rester dans l’incertitude, mais je sais que je vais devoir surmonter un certain inconfort à un moment donné. Mais pour l’essentiel, je fais face à la situation et je fais ce que j’ai à faire » conclut-il. « Je ne souhaite ça à personne, car j’ai jamais ressenti de pire dans ma vie. Vous allez à une fête ? Ça n’en vaut pas la peine. Manger au restaurant ? Ça ne vaut pas ce que je viens de vivre. Rien n’en vaut la peine. Et ce qui est fou, c’est que ça aurait pu être pire pour moi. J’ai de la chance d’aller mieux et d’être en voie de guérison. »