Les Bucks prennent une gifle à… New York !

Après avoir donné une grosse fessée aux Warriors, c’est au tour des Bucks d’en prendre une ! Certes, elle est moins forte mais perdre de 20 points face aux Knicks, ça fait tache…

D’entrée, les Knicks montrent de belles choses avec Elfrid Payton à la baguette, et Julius Randle à la finition. Les deux s’entendent bien, et New York tient le choc. Même lorsque Khris Middleton plante un premier 3-points ou que Giannis Antetokounmpo découpe la défense avec son habituel dunk « Statue de la Liberté », les Knicks ne lâchent pas, et c’est la première bonne nouvelle (18-14).

Les Knicks en confiance

Jrue Holiday sort de sa boîte, et les Bucks signent un 5-0 pour prendre les commandes du match. Mais Alec Burks plante le 3-points qui fait du bien. Il est en confiance, en remet un derrière, et après douze minutes, New York est devant (30-27).

Si Milwaukee n’est pas au mieux, c’est tout simplement parce que l’adresse extérieure n’est pas au rendez-vous, mais aussi parce que les Knicks jouent bien. Le jeu est écarté, et il y a la recherche de l’extra pass. C’est basique, mais c’est bien exécuté. Et quand on est confiance, l’adresse suit. Frank Ntilikina plante un 3-points. Alec Burks en remet un autre. Nerlens Noel fait le chantier sous les panneaux, et les Knicks prennent le large (40-29).

Sur les extérieurs, R.J. Barrett est virevoltant, et quand Bobby Portis, l’ancien de la maison, réveille Milwaukee pour les ramener à -4 (45-41), Alec Burks se déchaîne pour ponctuer un 11-0 ! À la pause, New York mène de 16 points et on ne rêve pas (61-45).

Frank Ntilikina déchaîné à 3-points

On pense que les Bucks vont sortir le grand jeu au retour des vestiaires, mais l’adresse extérieure leur fait toujours défaut. Jrue Holiday manque un 3-points, Khris Middleton se fait bâcher par Mitchell Robinson, et c’est Reggie Bullock qui inscrit un 3-points pour donner 20 points d’avance (70-50).

Giannis Antetokounmpo a beau se fâcher et enchaîner les exploits individuels, tout ça manque d’alternance. En face, Elfrid Payton gère la boutique parfaitement, et Julius Randle continue de faire parler sa patte gauche de loin (79-64), comme de près lorsqu’il s’agit d’aller chercher le and-1 pour boucler le quart-temps (96-75).

Les Knicks maitrisent leur sujet, et c’est Frank Ntilikina qui va mettre la tête des Bucks sous l’eau. Déchaîné, le Français enchaîne trois tirs à 3-points de suite. On voit aussi Kevin Knox se jeter au sol pour arracher un ballon et envoyer RJ Barrett en contre-attaque. L’écart flirte avec les 30 points (111-83), et Mike Budenholzer en a assez vu.

Il rappelle ses titulaires et envoie les remplaçants. Il reste sept minutes à jouer, et les Knicks tiennent la première victoire de l’ère Thibodeau, avec un match maîtrisé de bout en bout (130-110).