Deron Williams fait partie des symboles des Nets version Mikhail Prokhorov. L’ancien meneur d’Utah a été la première star après le déménagement de la franchise de New Jersey à Brooklyn. Pour un bilan très mitigé.
Très bon lors de ses sorties inaugurales aux Nets, Deron Williams a finalement chuté, terminant son aventure dans la franchise avec 16.6 points et 7.5 passes de moyenne en 277 matches. Sans avoir porté Booklyn vers les sommets.
« C’était difficile sur le plan sportif », concède l’ancien All-Star à The Players’ Tribune. « Avec le recul, j’ai joué pour quatre coaches en quatre ans et demi. Pour un meneur de jeu, comme moi, qui venait d’un système qui fonctionnait parfaitement, qui était très bien coaché, là, je devais apprendre un nouveau système avec des nouveaux joueurs chaque saison. Il n’y avait aucune régularité, donc c’était compliqué d’être dans le rythme. »
Les quatre entraîneurs évoqués par Deron Williams sont dans l’ordre Avery Johnson, P.J. Carlesimo, Jason Kidd et Lionel Hollins. Et pour ajouter à ce sombre tableau, le joueur fut gêné par des soucis physiques. Deux ans après son départ de Brooklyn, en compagnie d’un gros chèque, il prendra sa retraite.
« J’ai commencé à me blesser. J’ai commencé à perdre confiance. Donc ça a commencé à me bouffer. J’ai alors perdu mon amour pour le basket, car rien n’allait dans le bon sens. »