LeBron James soutient Carmelo Anthony

A l’instar de  LeBron James en début de saison, Carmelo Anthony est devenu la cible des plumes acérées des observateurs.

Après des mois de « mélodrame », il a enfin atterri aux Knicks. Sauf que ce retour dans la « Big Apple » s’est rapidement transformé en cauchemar.

New York perd. On critique son jeu sans ballon et sa défense. Et pendant ce temps-là, les Nuggets s’éclatent.

Ami de longue date d’Anthony, James lui apporte tout son soutien. Notamment au sujet de cette déclaration où Anthony annonçait qu’il faudrait attendre l’an prochain pour voir les Knicks au top.

« Je peux comprendre ce qu’il ressent car je suis passé par là avec le Heat, explique James sur ESPN. Est-ce que les fans et les médias veulent entendre ce type de discours ? Je ne crois pas. Mais c’est exactement ce que je pense aussi. Il faut du temps pour trouver une cohésion. Il faut du temps pour trouver une alchimie au sein du groupe. On a vécu la même chose après notre départ à 9v-8d. Nous avons trouvé des solutions, mais il en reste encore à trouver. Lorsqu’ils les auront trouvées, tout ira mieux. »

Et James de rappeler que l’addition de stars au sein de la même équipe n’est pas synonyme de succès immédiat.

« Les gens pensent que mettre ensemble de très bons joueurs ensemble suffit pour que ça marche automatiquement. Mais, ça prend du temps pour que les joueurs apprennent à jouer ensemble, à savoir où untel préfère recevoir la balle. Et ça commence par de bonnes relations en dehors du terrain. De la même façon qu’on peut être très proches sur un terrain, on peut l’être en dehors. Cela permet de mieux connaître l’autre. de savoir qu’on pourra compter sur lui à n’importe quel moment. »

Clairement, on a le sentiment que James ne parle plus d’Anthony mais de sa propre situation… D’ailleurs, il ajoute qu’il ne sait pas comment ça se passe du côté des Knicks.

« Je ne suis pas dans le secret de leur situation actuelle. Mais je sais par où nous sommes passés. Il faut retirer des leçons des échecs, et je sais que Carmelo et ses coéquipiers essaient de le faire. Exactement comme nous. »