Nouvel épisode dans l’affaire opposant Charles Oakley au propriétaire des Knicks, James Dolan. La deuxième cour d’appel de Manhattan va en effet permettre à l’ancien « col bleu » de la franchise new-yorkaise de prouver que les agents de sécurité envoyés pour le dégager du Madison Square Garden ont employé un usage excessif de la force lors de son expulsion de la salle en plein match, entre les Knicks et les Clippers, le 8 février 2017. Le tout sous les yeux de John McEnroe et devant un public médusé.
Une tentative de conciliation avait été organisée par la NBA en mars dernier mais n’a pas vraiment abouti à un accord à l’amiable…
Sa plainte pour diffamation définitivement rejetée
Le juge Jon Newman a ainsi jugé raisonnable que la plainte de Charles Oakley à ce sujet soit réexaminée, citant notamment les déclarations de l’ancien intérieur selon lesquelles il été « jeté à terre » par des gardes de sécurité qui « ont clairement dépassé les limites du comportement raisonnable ».
La cour d’appel a par contre confirmé le rejet des plaintes pour diffamation contre James Dolan, notamment après le tweet des Knicks sur cette affaire suggérant à Charles Oakley de se faire aider et la déclaration à la radio d’ESPN de James Dolan soupçonnant le retraité d’alcoolisme. Pour le tribunal, l’ancien joueur aux 19 saisons en NBA n’a en effet pas réussi à prouver « la réelle malveillance » de la défense sur ce point.
Les poursuites pour délit d’agression et d’intrusion de Charles Oakley ont également été abandonnées. « La vérité va sortir au procès et Dolan sera tenu responsable de ce qu’il a fait », a déclaré Charles Oakley dans une déclaration fournie par son avocat Douglas Wigdor.