Titulaire lors des 66 matchs qu’il a disputé avec les Jayhawks en 2019-2020, Devon Dotson a tourné à 18.1 points à 47% aux tirs, 4.1 rebonds, 4.0 passes et 2.1 interceptions en moyenne pour sa deuxième saison universitaire. Seule ombre au tableau de ce meneur athlétique, fan de Derrick Rose, l’adresse de loin. Car s’il a pris plus de tirs à 3-points (de 2.5 à 4.1 tentatives par match), il a aussi vu son pourcentage de réussite passer de 36.3 à 30.9 %.
C’est donc là-dessus qu’appuie son entraîneur personnel Joe Abunassar afin de permettre à son poulain de lui faire franchir un cap et de survivre en NBA.
« Sa principale force est sa vitesse et sa puissance. C’est ce qui fait sa réputation. Il est si rapide. Il est si puissant. Il s’est vraiment amélioré, c’est un véritable petit boulet de canon en ce moment, il est tellement explosif. Mais avec lui, on s’est beaucoup plus concentrés sur son tir à 3-points, a déclaré le fondateur du centre Impact Basketball. Il peut aller jusqu’au cercle quand il veut et il l’a fait au Kansas, même dans la Big 12, mais ça devient un peu plus difficile au niveau supérieur. Ce sur quoi nous nous sommes vraiment concentrés avec lui, c’est les « pull-up » rapides et le travail sur son tir. Il a fait un excellent boulot, il shoote très bien en ce moment ».
Une possible surprise en fin de premier tour ?
Même s’il sait que son meneur ne sera pas considéré comme un starter dès son arrivée en NBA, Bill Self a bon espoir de voir Devon Dotson tomber du bon côté et disposer d’un contrat garanti.
Le coach des Jayhawks a notamment fait référence aux très bons tests passés par Devon Dotson au Draft Combine grâce à ses capacités physiques.
« Ça doit interpeller les gens sur le fait qu’il a des aptitudes que la plupart des autres gars n’ont pas, a-t-il lancé. Je pense que ça va l’aider, pas nécessairement sur le fait qu’il soit drafté ou non mais je pense que ça le rendra plus attirant s’il n’y a plus qu’un ou deux gars en compétition, où sa capacité athlétique pourrait pencher en sa faveur ».