L’intersaison est écourtée cette année et certains rookies n’ont pas beaucoup de temps pour faire le bilan de leur première année en NBA. Grant Williams s’est tout de même efforcé de faire le sien dans des propos relayés par 247 Sports, en évoquant comme changement majeur entre Tennessee et Boston le fait d’être livré à soi-même.
« Le plus dur c’est de se gérer seul » confie-t-il. « Il n’y a pas les hauts et les bas. Il faut être concentré sur soi-même. Les coachs sont là pour toi mais tu es pro. Ils ne vont pas marcher main dans la main avec toi » note-t-il. « Coach (Rick) Barnes a fait un super boulot pour nous préparer. En NBA, il faut être prêt et avoir confiance en soi. C’est quelque chose qui est toujours difficile. » Le fait d’être à Boston l’a beaucoup aidé à ce niveau. « J’ai eu de la chance d’être dans une équipe où non seulement je pouvais parler, mais aussi être moi-même. »
Un profil de « couteau suisse » qui facilite la transition
Il a fallu aussi s’adapter au niveau du jeu, mais là encore il a pour lui ce profil de « couteau suisse » comme il le décrit, qui permet d’amortir le passage de star universitaire à joueur de complément – même si ça reste compliqué en attaque. « Je suis toujours en phase d’adaptation. Tu n’as pas le même ressenti, tu ne mets plus les tirs que tu rentrais à la fac car tu n’as pas autant le ballon. Les gens ne le voient pas mais le contraste est impressionnant. »
« Tu n’as pas le temps d’avoir le feeling du ballon, de prendre ton temps, de voir si tu as un bon tir. Si tu ne prends pas ta chance, c’est un mauvais tir. Il faut s’y habituer. J’apprends encore à gérer le catch and shoot, même si j’ai le sentiment d’avoir progressé au fil de la saison. »
C’est d’autant plus compliqué que la temporalité sur le terrain n’est pas la même. « La plus grosse différence, c’est le rythme. Et le talent des joueurs. On ne réalise pas le talent des joueurs avant de jouer contre eux. Mais le plus dur c’est d’appréhender le rythme » souligne-t-il en mentionnant également les six secondes en moins sur l’horloge. Mais il a quand même globalement trouvé le sien avec 15 minutes de moyenne en 69 matchs dans la rotation des Celtics, sûrement plus l’an prochain avec l’expérience qu’il accumule, y compris ces derniers jours : il a enchaîné pendant une semaine sur la cote Ouest des sessions avec comme partenaires de jeu Kyrie Irving, Kevin Durant, James Harden, Chris Paul, OG Anunoby, Clint Capela ou encore Myles Turner. Niveau talent, il a été servi.
Grant Williams | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
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Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
2019-20 | BOS | 69 | 15 | 41.2 | 25.0 | 72.2 | 0.9 | 1.7 | 2.6 | 1.0 | 2.4 | 0.4 | 0.7 | 0.5 | 3.4 |
2020-21 | BOS | 63 | 18 | 43.7 | 37.2 | 58.8 | 0.8 | 2.1 | 2.8 | 1.0 | 2.6 | 0.5 | 0.9 | 0.4 | 4.7 |
2021-22 | BOS | 77 | 24 | 47.5 | 41.1 | 90.5 | 0.8 | 2.7 | 3.6 | 1.0 | 2.4 | 0.5 | 0.8 | 0.7 | 7.8 |
2022-23 | BOS | 79 | 26 | 45.4 | 39.5 | 77.0 | 1.1 | 3.5 | 4.6 | 1.7 | 2.4 | 0.5 | 1.0 | 0.4 | 8.1 |
2023-24 * | All Teams | 76 | 28 | 45.6 | 37.5 | 75.7 | 1.1 | 3.1 | 4.2 | 2.3 | 3.0 | 0.6 | 1.4 | 0.5 | 10.3 |
2023-24 * | DAL | 47 | 26 | 41.3 | 37.6 | 74.5 | 1.0 | 2.6 | 3.6 | 1.7 | 2.9 | 0.5 | 1.1 | 0.6 | 8.1 |
2023-24 * | CHA | 29 | 31 | 50.3 | 37.3 | 76.5 | 1.4 | 3.8 | 5.1 | 3.2 | 3.1 | 0.7 | 1.9 | 0.4 | 13.9 |
2024-25 | CHA | 16 | 30 | 43.9 | 36.5 | 83.8 | 1.1 | 4.0 | 5.1 | 2.3 | 2.9 | 1.1 | 1.8 | 0.8 | 10.4 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.