« À certains égards, j’ai l’impression d’être chez moi et en même temps, j’ai le sentiment d’être un rookie. » En termes de coaching, Steve Nash est en effet un débutant. Plus de six ans après son dernier match joué avec les Lakers, il se retrouve propulsé sur le banc de l’une des équipes les plus attendues pour la saison prochaine.
Contrairement à ses homologues expérimentés, Steve Nash ne débarque donc pas aux Nets avec une méthode déjà toute faite. « Je ne suis pas en position, et je ne voudrais pas être dans cette position, de venir et dire ‘C’est ainsi que nous allons fonctionner’. J’arrive en faisant profil bas. Comment vous faisiez par le passé ? Qu’est-ce qui fonctionne selon vous ? Je crois qu’on a un (groupe) collaboratif, confiant, talentueux et, j’espère que nous allons compléter le staff avec une tonne d’expérience. »
Lui-même peut se prévaloir d’une immense carrière NBA, avec 18 saisons au compteur et de longues campagnes en playoffs. Mais c’était en tant que joueur uniquement. D’où l’importance pour lui d’écouter les avis de tous.
« Je suis impatient d’être avec ces des gens qui veulent construire une équipe ensemble, qui veulent faire entendre leur voix, quel que soit leur niveau et m’aider […] parce que je suis tout à fait conscient de la réalité, je n’ai aucune expérience en tant que coach principal. J’ai beaucoup d’expérience, mais pas à cette place. Je dois m’améliorer, grandir et apprendre à faire. »
Fort de son gros CV, Steve Nash aura tout de même pas de mal de choses à enseigner à ses joueurs.
« Je peux m’appuyer sur les points forts et les qualités sur lesquels j’ai bâti ma carrière. C’est en partie parce que je suis capable d’établir des relations avec des joueurs de tous les niveaux. J’ai démarré en tant que choix du premier tour de Draft (n°15 en 1996), j’ai parfois eu de grosses difficultés et j’ai fini par m’approcher du sommet du jeu. J’offre ce lien entre les joueurs de partout. Je pense franchement que c’est une des principales raisons pour lesquelles j’ai pu obtenir ce poste. […] Heureusement, j’ai beaucoup de temps ici pour me familiariser avec la situation, mais en quatre ans, je ne pourrai jamais rattraper 10 ou 20 ans d’expérience à ce poste. »