Jouer aux côtés de trois joueurs majeurs de leur époque au même moment n’est pas donné à tout le monde. Mario Chalmers a vécu cette expérience en voyant le Heat, où il était arrivé en 2008, changer drastiquement de calibre après avoir accueilli LeBron James et Chris Bosh pour épauler Dwyane Wade lors de l’été 2010.
S’en est suivie une période faste pour la franchise floridienne avec quatre finales NBA consécutives dont deux titres en 2012 et 2013. De cette folle épopée entre 2010 et 2014, Mario Chalmers a gardé de nombreux souvenirs, à commencer par les moments amusants au quotidien mais aussi la pression de chaque déplacement et chaque geste.
« Les parties de cartes dans l’avion, voyager dans différentes villes et voir tout le battage médiatique qui nous entourait chaque fois que nous venions dans chaque ville, » a-t-il énuméré dans un long entretien à Hoopshype.com. « Juste l’expérience globale d’être en NBA et entouré de ces Hall of Famers, ces grands joueurs. Sans oublier Mike Miller et Udonis Haslem, qui étaient dans la ligue depuis plus de 15-16 ans. Je me souviendrai toujours de ces moments et je rigolerai toujours en pensant au plaisir qu’on a pris ».
La pression permanente d’être à la hauteur
Mario Chalmers explique également que la pression était telle autour des « Three Amigos », surtout après leur présentation en grande pompe et les promesses de titre, que les « role players » comme lui ne pouvaient pas décevoir, et se retrouvaient contraints d’élever leur niveau de jeu.
« Je suis le genre de gars qui aime se retrouver dans les situations de pression, » a-t-il ajouté. « Donc j’étais juste heureux de relever le défi. Je savais qu’avec ces gars qui venaient à Miami, on allait voir le meilleur de chacun chaque soir. Et puis avec la façon dont ils ont garanti les titres aux fans, on ne pouvait pas les laisser tomber. On devait tous se montrer à la hauteur ».
Au-delà de l’aspect purement basket, Mario Chalmers a également beaucoup appris de ses trois leaders concernant l’extra-sportif, la vie en dehors des terrains et le respect né de cette relation étroite pendant quatre ans.
« J’ai tout appris d’eux, » a-t-il poursuivi. « Tout ce que vous pouvez imaginer, je l’ai appris d’eux, Sur le plan des affaires, comment être un professionnel en NBA, la routine pour prendre soin de son corps, comment être un père de tous les jours (gérer les tenants et aboutissants des voyages et de l’éloignement de ses enfants) tout en jouant au basket… J’ai eu de multiples conversations avec tous ces gars et j’en ai encore. Le simple fait d’être dans cette équipe et d’être avec ces gars m’a permis de nouer des relations très étroites. Et, comme je l’ai dit, j’ai toujours été un gars qui a tenu bon, donc ils me respectent tous. Ils me parlent tous encore, donc nous sommes toujours amis ».