Matchs
NBA hier
Matchs
hier
HOU131
GSW116
LAL96
MIN103
Pariez en ligne avec Unibet
  • DET1.82NEW2Pariez
  • LA 1.35DEN3.25Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Pour Avery Johnson, la stabilité est le meilleur atout pour viser un titre NBA

L’ancien coach des Mavs, puis des Nets, livre ses quelques tuyaux pour faire d’une franchise NBA, un candidat au titre.

Il n’a jamais gagné de titre NBA en coachant, mais Avery Johnson a une longue expérience avec les équipes qui gagnent. Champion NBA en 1999 avec les Spurs, en tant que joueur, l’ancien meneur gaucher a connu de belles années dans le Texas avant de rejoindre le banc des Mavs. Avec, à la clé, une finale NBA en 2006.

San Antonio et Dallas ont toutes les deux été des franchises modèles de régularité depuis le début des années 2000. Pour Avery Johnson, interrogé sur un podcast Bulls avec Will Perdue, la bonne recette semble simple : « Je pense que le coach, le general manager, le président et les propriétaires doivent en permanence être sur la même longueur d’onde. Chacun doit être coordonné pour construire une culture propice au succès. »

Cette culture de la gagne induit nécessairement d’avoir du talent à tous les étages, d’où l’importance d’avoir des scouts de haut niveau pour repérer les meilleurs potentiels. Avery Johnson cite ainsi en exemple les Mavs et les Spurs, les Warriors, les deux équipes de Los Angeles ainsi que le Heat du tandem Pat Riley et Erik Spoelstra.

Ce dernier forme avec Gregg Popovich et Rick Carlisle, qui avait succédé à Avery Johnson à Dallas, le trio modèle de la longévité sur un banc de touche. Il y voit un autre signe important dans le succès d’une franchise : « Chez les Nets, j’ai été viré après un mois (ndlr : en place depuis 2010, il est viré 14 matches en 2012-2013). Donc coacher en novembre puis être viré en décembre, c’est un problème. Un réel problème. »

Le mauvais exemple new-yorkais

Et l’ancien coach de citer l’un de ses successeurs à ce poste : « Regardez aujourd’hui, les Nets ont récemment changé leur coach avec Kenny Atkinson. Ils sont allés en playoffs l’année dernière, il a changé la culture et tout à coup, il est brutalement viré… Je pense qu’il faut une certaine synergie, sans quoi les joueurs vont s’en nourrir et pas nécessairement de manière positive. »

Outre l’impact sur les joueurs déjà présents dans l’effectif, Avery Johnson pointe du doigt l’image extérieure qu’une telle instabilité peut renvoyer. « Ce n’est pas surprenant de voir qu’une équipe qui change huit fois de coach en deux ou trois ans ne gagne pas. Ce n’est pas une formule gagnante. Cela n’attire pas les joueurs. Regardez les Knicks avec leur incroyable part de marché, dans une ville majeure, mais ils n’ont pas vraiment réussi à attirer des « free agents » et ils n’ont pas été aussi heureux qu’ils l’auraient voulu en termes de Draft. »

Par opposition à l’exemple new-yorkais, le plus éloquent niveau instabilité, Avery Johnson mentionne le cas du « Process » à Philadelphie : « Brett Brown a perdu durant quatre années de suite et ils l’ont gardé année après année. Et ils ont été en mesure de voir de la lumière au bout du tunnel. Donc je pense que tout est une histoire de processus, pour reprendre l’expression, et chacun doit comprendre comment collaborer durant cette période, établir une confiance, comment communiquer malgré les hauts et les bas d’une saison et en gros ne pas toujours permettre à l’univers Twitter de virer votre coach ! »

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →
Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *