« Je ne souhaite à aucune équipe, famille ou joueur de vivre ce qu’on a vécu ces derniers heures. »
Scott Drew est l’entraîneur de Baylor, l’une des fac’ les plus en vue de l’année. Une université qui vient d’apprendre que son meilleur joueur, Perry Jones (2m08, 19 ans), était suspendu jusqu’à nouvel ordre !
Sa faute ? Avoir semble-t-il accepté des sous pour un voyage à San Diego pour aller voir un match de football américain de la part de son lycée ; sa mère a reçu de l’argent de son entraîneur de lycée pour pouvoir payer leur loyer. C’était il y a deux ans, et elle l’avait remboursé.
« La famille de Perry est incroyable. Sa mère a fait un nombre incroyable de boulots pour subvenir aux besoins de sa famille. Elle a tout fait pour son fils. Elle a toujours été derrière lui. Jamais elle aurait accepté cette somme si elle avait su que ça se porterait préjudice à son fils » raconte Drew.
Mais voilà, la NCAA ne rigole pas avec les avantages offerts à certains joueurs, ou à leur famille, et Perry Jones en fait aujourd’hui les frais.
Son équipe, battue par Oklahoma lors du premier tour du tournoi de la Big 12, n’a désormais plus grand chose à attendre de la fin de saison. Les dirigeants ont fait appel, en espérant que Jones soit autorisé à jouer le NIT, le tournoi parallèle à la March Madness.
Avec ses 13.9 pts et 7.2 rbds de moyenne pour sa saison freshman, Jones est considéré comme l’un des cinq meilleurs joueurs de la draft s’il venait à se présenter.