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Santé mentale : quand Ron Artest remerciait sa psychologue après les Finals 2010

Des années avant le travail effectué par Kevin Love sur la santé mentale des joueurs, l’ancien ailier des Lakers avait mis en avant les progrès accomplis avec l’aide d’une thérapeute.

C’est une des conférences de presse les plus loufoques de l’histoire de la NBA. Les Lakers viennent de remporter les Finals 2010 face aux Celtics à l’issue d’un mémorable Game 7. Ron Artest arrive en salle de presse.

L’ailier de Los Angeles sort de son meilleur match des Finals, avec 20 points et surtout un panier primé capital dans le « money time ». Il est surexcité et très vite rejoint par sa famille, placée derrière lui. Il oublie les questions qu’on lui pose et glisse une phrase, sous forme d’hommage, non pas à un coéquipier, mais à un médecin.

« Je dois remercier le docteur Santhi. Elle m’a aidé à me détendre pour ces situations tendues, car habituellement je ne suis pas bon dans ces moments. »

Ron Artest vient d’évoquer son travail avec la psychologue Santhi Periasamy. L’après-midi même de ce Game 7, il lui avait parlé pour préparer ce match si important. Elle a été présente durant l’intégralité de la série contre Boston pour l’aider à gérer ses émotions dans ces instants de grande tension.

« Qui voudrait alors paraître vulnérable ? Personne. Sauf moi. »

En lâchant son nom publiquement, le joueur révèle qu’il consulte une psychologue. Mais cela passe presque inaperçu à l’époque, même si le Los Angeles Times va rencontrer Santhi Periasamy quelques jours après, pour en savoir plus sur elle. Le personnage excentrique de l’ancien des Pacers prend le dessus.

« Les gens disaient que j’étais fou de remercier ma psychologue », se souvient-il maintenant, pour le Los Angeles Times. « Comment ça, je suis fou ? Voilà pourquoi les gens n’en parlent pas, ne disent pas qu’ils sont malades. Des millions de personnes ont regardé ce match et si une personne vous juge folle, c’est suffisant. Si ce sont des millions qui le font, alors c’est pire. Qui voudrait alors paraître vulnérable ? Personne. Sauf moi. »

Dans son style et dans un contexte où sa prise de parole allait être noyée dans les célébrations du titre, Ron Artest avait en quelque sorte ouvert la porte au futur travail de Kevin Love. L’intérieur des Cavaliers a publiquement assumé une crise de panique en plein match. En la médiatisant, il a insufflé un mouvement de prise de conscience chez beaucoup d’autres joueurs NBA. Même la ligue s’est penchée sur cette question, en mettant en place de nouvelles mesures pour combattre ces maladies en 2018.

« J’ai eu des appels de joueurs qui ont voulu me joindre pour ça. Je ne dirai pas leurs noms, car ils m’ont demandé de ne pas le faire »

Ron Artest a participé, en avance et avec moins d’impact que le champion 2016, à libérer la parole de certains acteurs de la NBA sur ce sujet tabou.

« J’ai eu des appels de joueurs qui ont voulu me joindre pour ça. Je ne dirai pas leurs noms, car ils m’ont demandé de ne pas le faire, mais c’était incroyable de voir que les gens pouvaient enfin en parler. »

Et la principale intéressée ? Comment a-t-elle réagi quand un de ses patients les plus célèbres, et dans des conditions assez spéciales, a cité son nom ?

« J’étais surprise et reconnaissante », assure Santhi Periasamy, qui a appris la nouvelle lendemain du dernier match de la saison 2009-2010. « J’étais contente pour lui aussi, vu ce qu’il s’était passé. Je ne suis pas quelqu’un qui cherche spécialement une reconnaissance publique. Je suis thérapeute, donc je ne suis pas vraiment habitué. »

Mais avec Ron Artest, il faut s’attendre à tout.

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