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Peja Stojakovic se souvient du titre européen de 2001

En 2001, Peja Stojakovic et ses comparses ont écrasé la concurrence lors de l’Euro : 6 victoires en 6 matchs et +20 de moyenne. Cela reste comme une des dernières épopées du basket yougoslave.

+14 face à la Croatie. +13 face à l’Allemagne. +55 face à l’Estonie. +36 face à la Lettonie en quart. +13 face à l’Espagne en demie. Et +9 en finale face à l’hôte turque. La Serbie n’a pas fait dans le détail durant l’EuroBasket 2001, qu’elle remportera haut la main derrière un Peja Stojakovic MVP en puissance.

Après la domination de la génération Divac – Djordjevic – Danilovic, la Yougoslavie (l’union de la Serbie et du Monténégro) cherchait son second souffle à l’aube de l’an 2000. D’autant plus après une triste performance à Sydney, sortie en quart par la Lituanie. L’Euro Turc de 2001 sera la meilleure des réponses…

« Notre équipe était vraiment solide »

« Ça fait déjà presque 20 ans ! Quand je repense à 2001, je me souviens surtout de notre domination et notre supériorité. On avait faim de médaille après la débâcle des Jeux Olympiques de 2000 », relate Peja Stojakovic au site de la FIBA. « Notre équipe était vraiment solide, avec un banc très dense. Je ne suis pas sûr qu’on peut même appeler notre banc un banc parce qu’on parle de joueurs majeurs dans leurs clubs, qui jouaient au plu haut niveau pro. On avait un bon équilibre avec coach Svetislav Pesic en chef d’orchestre. »

Alors chez les Kings, Peja Stojakovic est au sommet de son art. Il finit le tournoi à 23 points de moyenne, dont un énorme 18/35 à 3-points. Et le sniper a bien raison : avec des garçons comme Dejan Bodiroga, Sasha Danilovic ou encore Milan Gurovic, Predrag Drobnjak, Marko Jaric et Dragan Tarlac, la Yougoslavie avait du talent à revendre…

En finale face à la Turquie, Peja Stojakovic est bien tenu (6/14 aux tirs), mais preuve de la profondeur de l’équipe, c’est l’arrière Vlado Scepanovic (alors à l’Efes Istanbul) qui est sorti de sa boîte avec 19 points.

« Comme je le précisais, on n’avait pas de « role players », mais que des joueurs de haut niveau dans leurs clubs. Scepo a parfaitement saisi sa chance dans le match pour le titre. Dejan Bodiroga avait accepté un rôle de 6e homme. Sasha Obradovic était le meneur vétéran qui apportait beaucoup de sérénité quand on avait besoin. On était censé faire la transition entre les générations dorées et une nouvelle ère. Avec l’apport de nos vétérans, et la motivation du groupe, on s’est avéré être une équipe plutôt bien équilibrée. »

« L’Euro était différent à l’époque. On a gagné le tournoi en six matchs »

Tellement bien équilibrée que la même ossature ira décrocher l’or mondial à Indianapolis l’année suivante ! Peja Stojakovic et sa génération lançaient parfaitement la reconstruction mais les médailles d’or de 2001 et 2002 sont les dernières en date… « L’Euro était différent à l’époque. On a gagné le tournoi en six matchs seulement. Maintenant, le format est différent et il semble que plus d’équipes ont la chance de l’emporter. Tu peux rebondir après un mauvais match car il y en a plus à jouer. À l’époque, on jouait trois matchs de poule, et direct en quart de finale. »

En l’occurrence, Peja Stojakovic a été témoin de l’irrésistible montée en puissance de la Roja espagnole. Déjà médaillée de bronze en 2001, la génération des frères Gasol et autres Navarro et Reyes a ensuite pris le contrôle du basket européen pour de nombreuses années.

« Les Espagnols avaient fait forte impression en Turquie. Après le premier match, on a tous pensé ça. C’était le début de leur génération qui a dominé les 15 ou 20 années suivantes. On les a battus en 2001, on les a joués à nouveau en 2002 et on savait que ce serait énorme. Ça montre combien les investissements à long terme et le travail payent. L’Espagne a fait ça dans ses sports, ses clubs, ses académies et ça paye. Il faut être patient. »

Avec Bogdan Bodganovic et Nikola Jokic en porte-drapeau, le basket serbe a encore de beaux jours devant lui. Peja Stojakovic espère simplement qu’ils auront un jour la réussite avec eux pour remonter sur la plus haute marche du podium, et pas seulement pour les places d’honneur…

« La Serbie a toujours du talent mais il faut trouver la motivation et être sur la même longueur d’ondes. C’est un processus. Les formules de tournoi sont piégeuses et une seule absence peut tout changer. »

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