C’était seulement la quatrième fois en six ans que Dwight Howard (suspendu un match pour sa 16ème faute technique) n’apparaissait pas sur le la feuille de match du Magic. Un événement bienvenu pour Portland qui débutait son road trip de cinq matchs par Orlando avant d’affronter Miami ce soir.
Earl Clark a géré l’intérim comme il a pu (9 pts, 9 rbds). Les coéquipiers d’un Jason Richardson flamboyant en deuxième mi-temps (22 pts) ont jeté toutes leurs forces dans la bataille. Au final, c’est Portland qui s’impose 85-89 en s’appuyant sur le talent de LaMarcus Aldridge (24 pts) et la clairvoyance d’Andre Miller (15 pts, 7 pds). Après avoir mené de 14 points, les Blazers ont su gérer la fin de match pour préserver la victoire, et maintenir l’écart avec leurs poursuivants à l’Ouest, New Orleans et Memphis.
Portland joue avec le feu
Jouer Orlando sans Dwight Howard, un cadeau tombé du ciel qui n’arrive pas souvent. Au vu des progrès de Superman ces derniers temps, c’est même une aubaine. Livrés dans la bataille avec seulement Anderson, Bass et Clark à l’intérieur, le Magic a pourtant tenu le coup pendant plus de la moitié de la rencontre. A-5 au bout de douze minutes malgré 7 pertes de balles (19-24), le Magic profitait de la maladresse des extérieurs de l’Oregon, laissés seuls grâce aux prises à deux sur Aldridge. Non seulement, les Blazers signaient un affligeant 2/10 à 3 points, mais en plus L-Train était l’auteur d’une des deux tentatives converties. Dans un style différent de D12, Earl Clark se montrait opportuniste, avec 7 points et 6 rebonds à la mi-temps. Orlando tenait tête à son adversaire (40-40); mais Nicolas Batum alignait deux paniers de suite qui mettait Portland à +4 à la pause (47-43).
Quatre points, c’est tout ?
Les floridiens prenaient l’eau au retour des vestiaires. Batum faisait trembler le cercle en contre attaque, Andre Miller scorait à deux reprises avant de mieux servir Wesley Mathews derrière l’arc. Orlando venait d’encaisser un 10-2 et semblait se diriger vers une fin de match sans saveur (60-47).
Plutôt discret jusque là, Jason Richardson se réveillait enfin, et de quelle manière. J-Rich envoyait deux prières à 8 mètres pour commencer un show impressionnant. Au final, le déclencheur de la révolte du Magic aura compilé un 6/6 au tir, dont un hallucinant 4/4 à trois points pour ramener l’écart de -14 à – 4 à l’entrée du quatrième quart (70-66). Ces quatre petits points durement acquis depuis la pause, Portland les conservera jusqu’au bout pour l’emporter.
Alors que le Magic tentait de forcer la décision de loin (11/22), LaMarcus Aldridge calmait les ardeurs de l’Amway Center en inscrivant ses deux derniers paniers du match. Dans la dernière minute, Hedo Turkoglu, auteur d’une action à 4 points un peu plus tôt, manquait de vitesse pour déborder son adversaire dans sa course vers le panier. Bien que privé de son joueur majeur, Orlando s’est battu jusqu’au bout mais Portland n’a pas laissé passer l’occasion et débute ainsi son road trip par une victoire (89-85).
« Je pense qu’on les a bien tenus jusqu’à ce qu’ils prennent feu à 3-points. C’est ce qu’ils font de mieux, on le sait. On a tenté de profiter de l’absence de Dwight pour insister à l’intérieur, parfois pour mieux ressortir à 3-points » concluait Andre Miller, plus que jamais meneur et dépositaire du des Blazers.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.