Les Sixers débutent face aux Knicks leur vie sans Ben Simmons, ni Joel Embiid, et tout le jeu repose désormais sur Tobias Harris, gracieusement prolongé pour 180 millions de dollars l’été dernier. L’ailier de Philadelphie inscrit carrément les neuf premiers points de son équipe, et Philly s’échappe déjà (9-4). Tobias Harris ne fait pas que marquer des points puisque c’est lui qui distribue aussi les caviars comme sur ce gros dunk de Matisse Thybulle. En défense, Shake Milton bâche Elfrid Payton, et les Sixers prennent le large (19-9).
Côté New York, l’entrée de Mitchell Robinson fait du bien. Le jeune intérieur domine sous les panneaux, il enchaîne les dunks, et il permet à Julius Randle de jouer au large. La fin du premier quart-temps est moins intéressante, mais les Sixers mènent toujours (26-21). Après Harris, c’est au tour de Mike Scott de faire la différence dans un style finalement pas si différent. Les Sixers gardent la main sur le match et ils reprennent onze longueurs d’avance (35-24).
Julius Randle sauve les meubles
Le jeu gagne en qualité, et les paniers s’enchaînent. Harris a repris le rythme du début de match, et Milton prend feu derrière l’arc. Un 4/4 à 3-points en première mi-temps permet aux Sixers de s’envoler (51-35). On note au passage que Al Horford retrouve son rôle de plaque tournante et qu’il excelle toujours. Randle, encore lui, tente bien de limiter les dégâts mais à domicile, les hommes de Brett Brown sont irrésistibles et l’écart atteint les 20 points (59-39). Heureusement, Randle sauve les meubles pour atteindre la pause avec « seulement » 15 points de retard (61-46).
Au retour des vestiaires, les Knicks affichent un meilleur visage. À cheval sur les deux mi-temps, ils sont sur un 9-0. C’est Moe Harkless qui sort de sa boîte pour répondre à 3-points au festival Milton. Le match s’équilibre avec un écart qui se stabilise autour des 10 points (76-66). Harris joue les distributeurs, et c’est Josh Richardson qui prend les rênes de l’attaque. Dunk, shoot à mi-distance, 3-points… L’ancien arrière du Heat est propre et varié, mais Harkless est intenable. L’ancien Clipper est déchaîné à 3-points, et les Knicks se rapprochent (76-72). Alors que Randle fait apprécier sa technique et son agressivité, c’est le duo Richardson-Harris qui creusent un nouveau petit écart (87-79).
Tobias Harris boucle l’affaire
Philly va mieux, et c’est au tour d’Horford de dégainer de loin. Les pieds dans le ciment, dans l’axe, le pivot de Philly fait mal, et on retrouve les 15 points d’écart (100-85). Temps-mort Knicks, et retour du tandem Payton-Randle sur le parquet. Allonzo Trier sort de sa boîte, et Randle continue son entreprise de démolition. New York grignote son retard, et à deux minutes de la fin, il n’y a plus que… cinq points de retard (107-102).
Philly ne panique pas et en revient aux bases. C’est Harris qui piège son défenseur avec un 3-points. Milton l’imite juste derrière. Six points de suite qui permettent de respirer, et surtout de s’imposer 115-106 à domicile. Avec 28 victoires en 30 matches, Philly confirme son statut de meilleure équipe à domicile. Et la très bonne nouvelle, c’est que la blessure de Joel Embiid est moins grave que prévu.