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Interview Killian Tillie : « Si je suis sur le terrain, j’ai ma place en NBA »

Dans sa dernière année avec les Zags, Killian Tillie sait qu’il n’a qu’une chose à faire s’il veut réaliser son rêve de NBA : rester sur le terrain. S’il parvient à éviter les blessures, l’intérieur tricolore croit fort en ses chances à la prochaine Draft.

Discret et frustré en 1ère mi-temps alors que les Pilots de Portland sortaient le grand jeu, Killian Tillie a calmé tout le monde au Chiles Center ce jeudi 2 janvier. L’intérieur tricolore est dans sa dernière année chez les Bulldogs de Gonzaga (à 12 points, 4 rebonds et 2 passes de moyenne) et il a montré toute son expérience en 2e mi-temps.

« Le leadership de Tillie a été superbe », commentait Mark Few après le match, « Il se bat contre plein de choses en ce moment mais son leadership est irréprochable, sa dureté est irréprochable et il a cette capacité à réaliser les actions calmement. »

Après avoir scoré 18 de ses 22 points en 2e période, dont un joli alley oop après l’interception et deux tirs de loin, Tillie a fait le métier jusqu’au bout, avec une poche de glace sur la cheville gauche pour répondre aux médias, avant de discuter (NBA ?) avec Zach Collins présent au match.

Basket USA était là pour faire le point sur la saison, et somme toute sur la carrière à Gonzaga de Killian Tillie. On a demandé au Senior des Zags s’il nourrissait toujours ses ambitions de NBA, malgré une cote plutôt en baisse depuis sa saison sophomore, la faute à des blessures récurrentes.

« J’ai du mal à être dans mon rythme »

Killian, vous avez réalisé votre meilleure performance offensive de la saison à 22 points, avec notamment 18 en 2e mi-temps. Qu’est-ce qui a changé à la pause ? 

Je voulais montrer à l’équipe qu’on devait jouer plus dur, qu’on devait jouer comme des chiens. C’est ce qu’on s’est dit à la mi-temps, tout le monde doit hausser le ton. Et c’est ce qui s’est passé. On a commencé le match en ayant peur et ils ont réussi des tirs difficiles. Mais on ne faisait pas les efforts nécessaires.

Votre coach, Mark Few a vanté vos qualités de leader sur ce match, sachant que vous jouez « sur une jambe », vous appréciez ce rôle en tant que senior ?

J’aime bien ce rôle, c’est sûr. Je suis ici depuis un moment maintenant et c’est quelque chose que j’ai mérité. Je pense que je peux encore m’améliorer dans le domaine. C’est le match de l’année pour eux. Les fans les ont bien poussés en début de match et ils ont réussi des tirs assez fous. Mais on a su gérer ça en 2e mi-temps. Je ne sais pas si j’ai calmé l’équipe. J’ai simplement dit aux gars de rester concentrés, on a déjà connu ça. On a bien réagi.

Individuellement, vous avez surtout retrouvé le chemin du cercle après plusieurs matchs plus délicats…

Bien sûr, c’était bon de pouvoir scorer un peu. En 1ère mi-temps, mes tirs ne rentraient pas mais j’ai continué à tirer. Mes coéquipiers m’ont bien aidé à rester dans le match et à bien le finir. C’était un match compliqué, physique. On a quelques blessés mais on sera encore là pour le prochain match. On a déjà connu ça.

Vous êtes revenu à votre production statistique d’il y a deux ans, pensez-vous avoir encore une marge de progression ?

Je peux encore progresser. Physiquement, je ne suis pas encore à 100%. Ça va prendre encore du temps, alors je prends les choses au jour le jour. C’est un peu galère car j’ai commencé avec une opération au genou. C’est un souci que j’ai depuis l’Insep et j’avais besoin de nettoyer le genou. Du coup, j’ai eu du mal à m’y remettre même si j’ai repris assez tôt. C’est dur car je dois toujours me préoccuper de mon genou (droit) et j’ai aussi ma cheville (gauche)…

Vous êtes par contre en difficulté dans l’adresse aux tirs (48% à 2-points et 36% à 3-points), est-ce partiellement dû à ses blessures aussi ?

J’ai du mal à être dans mon rythme. Je ne fais pas tous les entraînements. J’étais aussi reposé le match précédent. C’est un peu dur de rentrer et de mettre des shoots mais bon, il faut rester positif. Là pour le coup, j’étais content de rentrer deux tirs importants à 3-points en 2e mi-temps. Car je sais que je peux les mettre ! Je sais comment shooter et je n’ai pas peur de les prendre.

« J’ai hâte de partir aussi, de voir un nouveau monde »

Avec les années, on vous sent aussi plus solide au poste bas. Plus à l’aise en prenant davantage votre temps sur vos mouvements, vous confirmez ? 

Je vieillis un peu donc je prends un peu plus de masse chaque année. C’est important mais c’est aussi tout simplement de l’expérience. Je sais comment travailler à l’intérieur. Car je ne suis pas beaucoup plus costaud au final, mais je sais comment travailler.

C’est de fait votre dernière année avec Gonzaga, un prétendant au titre…

C’est ma dernière année mais ça se passe bien. On est numéro 1 donc bon, c’est toujours sympa d’être le n°1. Notre seule défaite, c’était en finale du tournoi des Bahamas. Mais on joue bien, les gens ne pensaient pas qu’on allait faire une saison comme ça sachant qu’on a perdu pas mal de joueurs. Mais ça se passe bien, avec Joël dans l’équipe, on est bien.

Dans les mock Draft, vous apparaissez en fin de 2e tour, comment vous situez-vous par rapport à ça ? Pensez-vous que vous valez mieux que ça ?

Je n’ai pas trop regardé ça mais je pense que je vaux mieux. Le problème que toute les équipes voient en moi, c’est de rester en bonne santé. Je pense que c’est un bon problème à avoir car ça peut se régler. Et je travaille beaucoup sur ça. Si je suis sur le terrain, j’ai ma place en NBA.

Quand vous dites, rester en bonne santé, que cela implique-t-il au quotidien ?

C’est un tout, l’alimentation, les suppléments, la routine que je fais tous les jours pour mon genou et ma cheville. Je travaille beaucoup, à distance, avec Christophe Keller d’Antibes. Physiquement, c’est important d’avoir des routines que je fais tous les jours. Ma famille m’aide beaucoup aussi car ils ont tous eu ce type de blessures.

Comment voyez-vous la fin de votre histoire avec les Zags ? Car la suite va venir vite…

Je me prépare, c’est ma dernière année donc j’ai hâte de partir aussi, de voir un nouveau monde car ça fait quatre ans que je suis là, ça fait beaucoup quand même. Au début, ce n’était pas forcément prévu mais les blessures m’ont un peu freiné. Maintenant, je suis content car je vais partir avec mon diplôme et partir ensuite jouer au plus haut niveau. Il ne me reste plus que le titre à gagner. J’ai connu le Final Four, l’Elite Eight, le Sweet Sixteen. Il faut aller au bout cette saison.

– Propos recueillis à Portland – 

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