On le savait, les échanges effectués par les Hornets seraient scrutés par toutes les autres équipes de la ligue. Alors, lorsque Carl Landry a débarqué du côté de la Nouvelle-Orléans, Mark Cuban n’a pas mis longtemps pour s’indigner.
« C’est mauvais. C’est mauvais, » insiste-t-il. « C’est absolument et positivement mauvais. Je vais peut-être aller à l’encontre des autres avis mais c’est tellement mauvais que je n’ai pas le choix. »
Le souci, pour le propriétaire des Mavericks, c’est que les Hornets ont été rachetés par la ligue et qu’ils se permettent d’augmenter leurs salaires.
« Il y a tellement d’équipes en NBA qui ne peuvent pas se permettre de faire ça et on l’autorise à une équipe qui est gérée par la ligue ? »
D’autant que les Hornets ont du verser une compensation financière aux Kings, ce qui coûtera 750 000 dollars à la ligue, et donc aux autres propriétaires, comme Cuban.
« Je n’ai pas besoin d’être en compétition financière avec la ligue et moi-même, » rajoute le Texan, furieux.
Ce qui peut sans doute l’énerver, c’est aussi que les Hornets sont un rival à l’Ouest et que les voir se renforcer n’est jamais rassurant. David Stern et la NBA espèrent sans doute conserver une certaine équité en autorisant certains trades des Hornets, même s’ils coûtent de l’argent aux autres propriétaires. Mark Cuban a lui tout à fait le droit d’être en colère, l’argent qu’il perd pour aider les Hornets est autant de moins pour les Mavericks.
Bref, tant que les Hornets n’auront pas un vrai propriétaire, ce genre de situations risque de se reproduire souvent, sans qu’on sache quels sont les recours possibles.