Steve Clifford regrette que ses joueurs dribblent trop

La nuit dernière, Orlando aura réussi à compenser les absences de Nikola Vucevic et Aaron Gordon une mi-temps.

Alors qu’il menait 55-53 à la pause, le Magic a été dominé 50-33 ensuite, plombé par les banderilles et la défense des Pistons. Cette dernière leur a ainsi causé de gros trous d’air – six minutes sans panier dans le troisième quart puis dans le quatrième – durant lesquels les Floridiens n’ont trouvé aucune solution.

« Ils ont vraiment augmenté l’intensité défensive, ça s’est vu qu’ils avaient parlé de quelque chose à la mi-temps, mais ça ne devrait pas compter » explique D.J. Augustin. « On aurait dû réussir à aller où on voulait, à jouer les uns pour les autres et faire circuler le ballon, mais on ne l’a pas fait. »

« Notre plus gros problème depuis que je suis ici : faire la passe au coéquipier à côté »

Ce qui énerve Steve Clifford : « Nos problème viennent du fait qu’on dribble trop, qu’on ne fait pas la passe au coéquipier à côté pour essayer de trouver une meilleure solution, et ce n’est pas nous » se lamente-t-il. « Le ballon doit bouger pour qu’on attaque bien. On a fait machine arrière hier soir en deuxième mi-temps pour revenir à ce qui est, pour être honnête, notre plus gros problème depuis que je suis ici : faire la passe au coéquipier à côté. »

Même si ce n’est pas simple de s’adapter à l’absence de deux titulaires, certains ont sans doute voulu trop en faire pour compenser leurs 30 points de moyenne en cumulé. Il faudra réfléchir au dosage pour le prochain match après-demain, à Cleveland, afin d’éviter une quatrième défaite de suite.

« Il faut jouer de la bonne façon. Si on joue bien et qu’on perd, c’est une chose. Ce n’est pas ce qui s’est produit hier et dans cette ligue, ça se paie cash » souligne Steve Clifford. « En attaque, on n’a évidemment pas le droit à l’erreur. Mais encore une fois, ce qui compte, c’est la façon dont tu joues. Il faut essayer de trouver des tirs, de faire bouger la défense. Dribbler six ou sept fois au même endroit ne le permet pas. »