Rookie de 23 ans passé par San Jose State puis par Gonzaga, Brandon Clarke est surtout natif de Vancouver. Drafté par le Thunder en 21e choix en juin dernier, Clarke est finalement tombé dans l’ancienne franchise de sa ville natale. Forcément il y a un petit pincement au coeur quand les Grizzlies ressortent le parquet et les maillots de l’époque canadienne.
« C’est un peu surréaliste pour moi, vraiment, parce que c’est chez moi », avouait Clarke pour USA Today avant d’affronter les Lakers. « J’ai beaucoup de mes racines à Vancouver. »
Après un round d’observation à 10 points et 5 rebonds en octobre, Clarke est monté d’un cran dans l’intensité avec 14 points et 7 rebonds de moyenne sur le mois de novembre. L’ancien des Zags n’est clairement pas un rookie comme les autres. Il est déjà constant, et ce, des deux côtés du terrain. On l’a encore vu cette nuit face aux Lakers avec ses 8 pts et 11 rbds en sortie de banc.
« Au niveau de l’expérience, c’est clair que c’est un avantage sur tous les freshmen qui arrivent aussi. J’étais un joueur bien différent quand j’avais 19 ou 20 ans. C’est évidemment une grosse étape et c’est bien d’avoir eu ces années pour me développer à l’université. »
Un autre pilier pour le futur de Memphis
D’abord pessimiste sur ses chances de jouer en NBA, mais pas non plus résigné à traverser l’Atlantique pour jouer pro, Clarke a finalement explosé avec San Jose puis avec Gonzaga (17 points, 8 rebonds et 3 contres de moyenne sur ses 2 dernières saisons NCAA).
Intérieur tonique à souhait, Clarke compense parfaitement ses faiblesses, dont une petite envergure pour un grand, avec une grosse réactivité et son instinct défensif . Il est d’ailleurs le meilleur contreur des Grizzlies à plus d’un contre par match.
« On a toujours parlé du fait qu’il était un très bon joueur d’équipe des deux côtés du terrain », confirme Coach Jenkins. « Cette constance en dit long sur son expérience. Faire ça en tant que rookie, c’est un signe très positif. »