Avec un super Jahlil Okafor, les Pelicans débloquent leur compteur face à Denver

En difficulté depuis le début de la saison avec quatre défaites en quatre matches, les Pelicans tiennent tête aux Nuggets dans ce début de match. Même si Nikola Jokic distribue bien le jeu, Denver ne parvient pas à contenir Jrue Holiday. Le leader des Pelicans est en feu. Adroit de loin, il trouve aussi facilement ses intérieurs sur pick-and-roll et les Nuggets ont pour l’instant un mal fou à le contenir, malgré un Garry Harris qui s’envole claquer le dunk de la soirée (17-13).

Petit à petit, Nikola Jokic monte en puissance. Après avoir fait jouer ses camarades, le Serbe commence à prendre le jeu à son compte en attaque et il score par deux fois poste bas. Les deux coachs ouvrent leur banc et le match s’emballe. Jerami Grant côté Nuggets et Frank Jackson côté Pelicans se livrent un duel à distance. Les deux hommes sont en feu et les deux équipes relancent au maximum. Michael Porter Jr (15 points) score ses premiers points en carrière en NBA, mais c’est la Nouvelle Orléans qui vire en tête après 12 minutes (32-30).

La défense de Denver inquiète

Coupable d’oublis défensifs assez suspects à ce niveau, Denver permet à son adversaire de continuer à engranger de la confiance. Le jeu proposé par les hommes d’Alvin Gentry est cohérent et Jackson puis Lonzo Ball augmentent l’écart (39-30). L’activité défensive de Plumlee relance Denver qui souffre toujours à cause d’une adresse catastrophique.

Les retours de Nikola Jokic, Jamal Murray et Gary Harris font du bien à l’attaque des Nuggets mais les Pels ne flanchent pas, notamment par leur recherche permanente du jeu rapide. L’objectif est de maintenir les Nuggets sur les talons. Brandon Ingram et J.J. Redick provoquent des fautes et Jrue Holiday continue à faire le show. À la pause, les Pelicans mènent au score et c’est amplement mérité (54-50).

Jahlil Okafor domine Nikola Jokic

La mi-temps n’a en rien changé les intentions des Pelicans. Okafor et Jokic se répondent poste bas mais les extérieurs des Pelicans continuent de faire la différence. La balle circule bien et Lonzo Ball trouvé à 3-points donne 10 points d’avance à son équipe (64-54). Denver tente de réagir, mais l’adresse à 3-points n’est toujours pas au rendez-vous.

À l’inverse, les Pelicans continuent d’appuyer là où ça fait mal, c’est-à-dire à l’intérieur. Okafor donne carrément des migraines à Jokic par sa technique et son opportunisme. À l’image de leur pivot, Denver n’est tout simplement pas au niveau et la fin de quart-temps est compliquée. Avec leurs armes, les Pels terminent ce quart-temps en trombe. Encore 12 minutes sérieuses et Ingram et sa bande signeront leur premier succès de la saison (86-75).

Malik Beasley à 3-points redonne espoir à son équipe (86-80) mais l’arrière semble être le seul à y croire. Josh Hart et Frank Jackson, poussés par leur public, lui répondent à 3-points et New Orleans creuse un écart encore plus conséquent (94-80). Un écart même définitif puisque les temps morts de Malone ne changent rien. Son équipe est passée à côté de sa rencontre. Okafor et Holiday terminent le travail avant d’aller se reposer et observer du banc la première victoire de leur équipe de la saison. Une victoire qui va faire du bien au moral de tout le monde en Louisiane, tandis que Denver confirme ses difficultés avec un deuxième revers de suite.