C’est dans la nuit de dimanche à lundi, pour la réception des Hornets, que l’on va découvrir Vincent Poirier sous le maillot des Celtics. Le Français prend actuellement ses marques à Boston, et il est séduit. « Toute ma vie était en France et il a fallu que je fasse tout venir. Mais Boston est une belle ville, une ville cool, mais tout va vite. C’est bien pour moi. J’ai juste à me concentrer sur le basket en ce moment, et simplement à attendre ma voiture ».
Sur les tablettes de Boston depuis l’an passé, l’intérieur de l’Equipe de France répète qu’il a attendu le bon moment pour venir. « Je suis mûr. L’an passé, j’avais eu l’opportunité de venir en NBA, mais ma progression n’était pas suffisante » explique-t-il au Boston Globe. « Après la saison passée, j’ai eu le sentiment que c’était le bon moment. C’était le moment idéal pour essayer la NBA ».
À Boston, l’opportunité est belle puisque Al Horford et Aron Baynes ne sont plus là, et même si Enes Kanter a une longueur d’avance sur les autres, Vincent Poirier a un beau coup à jouer.
Le spécialiste du sale boulot
« Dans une équipe, on ne peut pas avoir que des scoreurs et des joueurs brillants. Il faut quelques joueurs pour faire tout le sale boulot. Sans ça, on ne peut pas gagner. Il faut être très bon dans ce qu’on fait, et ce que je peux faire, c’est le sale boulot. Je veux briller dans ce rôle. Je ne suis pas un grand scoreur. Je ne suis pas quelqu’un qui brille. Je veux réaliser les gestes qui rendent l’équipe meilleure ».
Sa mère à ses côtés pour trouver un appartement, il apprécie l’ambiance générale avec ses nouveaux coéquipiers. « Les gars sont supers ici, et si j’ai besoin de quelque chose, je demande… C’est bien pour nous d’explorer la ville car on a du temps. Il faut s’adapter, et ça fait partie du boulot, mais il faut le faire vite car la saison arrive ».