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Les Warriors font du rab à l’entraînement

Pour intégrer les recrues et leur apprendre les rudiments du système Steve Kerr, les Warriors ont commencé avec un entraînement de plus de deux heures. Inédit et nécessaire.

C’est le principal défi des Warriors version 2019-2020 : que la mayonnaise prenne entre les cadres, les légendes récentes de la franchise, et les nouveaux venus. Pour commencer de la meilleure des manières, Steve Kerr a effectué un entraînement rallongé. Pour répondre à toutes les questions et bien installer les bases du collectif.

« On s’est entraîné pendant deux heures et demi », raconte le coach des Warriors sur NBC. « On n’a jamais fait ça la saison passée. On n’avait jamais dépassé l’heure et demie. Et pour une bonne raison : l’effectif était le même et les nouveaux joueurs avaient tout compris très vite. Là, c’est différent. On doit s’arrêter et expliquer. Il y a davantage de coupures, d’instructions, de ‘Comment ?’ et ‘Pourquoi ?’. La première partie du training camp sera portée sur le détail. Quand on sera bien en place et installé, les entraînements seront plus courts et efficaces. »

Pour les joueurs, c’est une rareté. Pendant la saison, avoir des entraînements réguliers au complet, ce n’est déjà pas donné à toutes les équipes, mais le faire pendant presque trois heures, c’est encore plus précieux. « Je n’ai pas le souvenir de la dernière fois que j’ai fait un entraînement aussi long », exprime D’Angelo Russell. « Mais c’est nécessaire. Il y a des anciens, des plus jeunes, donc il faut développer une cohésion, cette ambiance que le coach demande. »

Draymond Green, assistant de luxe

Pour assurer la manœuvre, Steve Kerr veut compter sur ses anciens, comme Stephen Curry, désormais le joueur le plus âgé du groupe.

« C’est le boulot des vétérans. Ils devront être patients pour travailler avec les plus jeunes. Je pense notamment à Stephen Curry, Draymond Green, Kevon Looney, à mesure qu’ils seront en parfaite condition physique et prêts à jouer. Là, ils ne travaillent pas autant que les jeunes. Ils l’ont mérité : ils ont joué cinq saisons d’affilée à plus de cent matches. »

Jamais le dernier pour parler, Draymond Green s’est déjà illustré dans ce rôle d’assistant coach. « Il a arrêté l’entraînement et apporté des corrections pour aider les joueurs », confirme l’intérieur Omari Spellman. « Je suis allé le voir pour lui poser quelques questions sur moi car j’essaie d’en apprendre plus. »

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