Une semaine après avoir remporté la médaille de bronze à la Coupe du monde avec les Bleus, Vincent Poirier va tranquillement reprendre l’entraînement avec les Celtics pour entamer un virage important dans sa carrière : la découverte de la NBA. Il y a un an, il estimait que c’était trop tôt, mais cette fois, il a franchi le pas.
« Par leur manière de jouer, ils font partie des équipes qui jouent comme une équipe européenne » explique-t-il au Boston Globe. « Ils jouent beaucoup de pick-and-roll. Leur coach est vraiment intelligent. Donc, c’est plus ou moins comme jouer en Europe. C’est une équipe qui vise le titre, et c’est ce que je veux. Donc, ça colle bien. J’ai dit à quelques proches que c’était le meilleur moment pour aller en NBA car j’ai 100% en confiance en moi désormais. J’ai 100% confiance dans mon basket. »
Pour réussir en NBA, et à Boston, Vincent Poirier a pu compter sur des conseillers de choix. « Rudy Gobert m’a beaucoup aidé, surtout pour la partie défensive. Je sais que la défense utilisée avec l’équipe de France sera proche de celle de Boston. Ça m’a beaucoup aidé. J’arrive, et je sais comment on va jouer« .
Il explique aussi qu’il a profité de son passage chez les Bleus pour interroger Nicolas Batum, Evan Fournier ou encore Frank Ntilikina sur la vie en NBA, les spectateurs et les déplacements… « Je leur ai posé un maximum de questions, car je ne veux pas être surpris quand je serai là-bas« .
Et aux fans de Boston qui ne le connaissent pas, il prévient qu’il sera un joueur « plaisant à regarder » car « il contre, défend et réalise les actions que les fans apprécient« .