Absent des parquets NBA depuis sa retraite il y a un an, Manu Ginobili reste un sacré personnage. Présent en Chine lors d’un match d’exhibition, en compagnie de Tony Parker, l’Argentin s’est affiché… avec une perruque. Un bon moyen de faire renaître le gaucher chevelu de ses débuts, des années avant qu’il ne soit rattrapé par la calvitie.
Dans une interview chez ESPN, il est revenu sur sa vie de retraité. Ce qui lui manque le plus ? « Le vestiaire, les diners après les matches, la préparation, la sensation d’être en équipe », énumère-t-il. Et le moins ? « Les voyages, les matches tardifs, les « back-to-backs », ne pas pouvoir dormir correctement, être fatigué ou usé. Ces aspects ne me manquent pas du tout ! »
Le jeune retraité de 42 ans suit encore de près l’évolution de la ligue. Et il n’a pas de doute que, s’il était encore en mesure de jouer, son style de jeu collerait encore parfaitement à celui pratiqué dans la ligue d’aujourd’hui. « Mon jeu était plutôt adapté au jeu actuel. J’aurais apprécié le rythme, le rythme plus élevé et prendre des shoots plus rapides, plus de 3-points, ce que nous n’étions pas autorisés à faire il y a 15 ans ».
« Avec sans doute plus de mauvais tirs ! », sourit-il. Le gaucher rappelle qu’il a démarré en NBA dans « une ère où les joueurs intérieurs étaient toujours dominateurs. Et nous avions le plus dominateur d’entre eux (Tim Duncan). Donc nous devions jouer plus lentement pour lui donner le ballon dans la bonne position, puis on s’adaptait ».
Pragmatique pour la saison à venir de ses Spurs, qu’il voit difficilement intégrer le Top 8 de la ligue, Manu Ginobili assure donc qu’il prendrait encore « plus de plaisir » dans la ligue actuelle, plus rapide.