Pour le patron des Rockets, c’est le moment ou jamais pour gagner un titre

Quand Eric Gordon déclare que les Rockets doivent « commencer à gagner des titres » suite à sa prolongation de contrat, Tilman Fertitta en rajoute une couche quelques jours après.

« C’est le moment », annonce le propriétaire de la franchise à Yahoo! Sports. « J’ai prolongé Gordon, qui a trente ans, on a aussi Russell Westbrook, Clint Capela, James Harden et Eric donc pour les quatre prochaines saisons. P.J. Tucker a 34 ans, et nos stars sont dans la trentaine. Il y a une fenêtre, profitons de cette opportunité. »

Néanmoins, Tilman Fertitta sait que la suite de cette génération, dont les contrats se terminent en 2023, sera peut-être plus compliqué.

« Je pense qu’on s’est mis dans une position où, si on ne gagne pas le titre dans les trois ou quatre prochaines années, on ne le gagnera probablement pas pendant les dix prochaines. »

D’après le propriétaire des Rockets, 95% du boulot est bien fait à Houston. Pour décrocher le Graal, il ne manque que 5%. Mais de quoi s’agit-il ? « C’est mettre le bon shoot au bon moment, réussir la bonne action défensive en fin de match. C’est vraiment ça. Peut-on inscrire ce tir au moment où c’est nécessaire ? Certaines équipes y parviennent, d’autres non. On n’a pas porté le coup final. C’est comme ça. »

Il pense sans doute à la finale de conférence 2018. Les Rockets menaient 3-2 face aux Warriors, mais Chris Paul s’est blessé dans le Game 5. Puis, dans le Game 7 à domicile, James Harden et sa bande vont connaître au pire moment une panne historique pendant la rencontre : 0/27 à 3-points !

Le bourreau annuel des Rockets, Golden State, s’étant affaibli, Houston a désormais une concurrence plus variée.

« Je peux le dire franchement : on chasse les Clippers, les Lakers, le Jazz, les Blazers, les Nuggets et les Warriors. Ce sera excitant. Soyons honnêtes : les blessures seront capitales, qui en aura et qui sera épargné. Il faut avoir une grosse profondeur d’effectif car on ne sait pas qui il faudra battre. Même chose à l’Est : encore Toronto, ou Boston, Philadelphie, Brooklyn ? Qui sait ? »