Quelques jours après la performance historique de Luis Scola au scoring, Ricky Rubio écrit lui aussi l’histoire de la Coupe du monde cette année et se fait une place près d’une référence de jeunesse.
Avec neuf passes décisives contre la Pologne, le meneur de l’Espagne est devenu le meilleur passeur de la Coupe du monde avec 115 offrandes, contre 106 pour Pablo Prigioni. Une précision tout de même : les passes sont comptabilisées dans les statistiques des championnats du monde seulement depuis 1994.
« C’est un honneur, vraiment, d’être nommé dans la même phrase que l’une de mes idoles », a commenté le meneur des Suns. « J’ai joué contre lui à de nombreuses reprises, et j’ai beaucoup appris de lui. »
Comme la compétition n’est pas encore terminée pour l’Espagne, actuellement en demi-finale, et que Ricky Rubio n’a que 29 ans, il va pouvoir monter la barre encore plus haut à l’avenir.
« Avant le début de la compétition, je suis tombé sur une photo du podium de l’Eurobasket 2009 », raconte Sergio Scariolo, le sélectionneur de la Roja. « Rubio était alors un bébé. Il avait 18 ans. Je me suis dit à l’époque que, le temps que j’allais coacher, il serait mon meneur titulaire. Il est unique. C’est un excellent passeur, un joueur intelligent, un bon défenseur. Il est encore en apprentissage pour trouver l’équilibre entre passer et shooter. Il se rapproche d’une maturité totale et ses meilleures années sont devant lui. »
Depuis le début de la compétition, l’ancien du Jazz tourne tout de même à 15.3 points, 5.5 passes, 3.8 rebonds et 1.3 interception de moyenne en 25 minutes.