L’Espagne met fin à la belle aventure de la Pologne

Le premier quart de finale entre l’Argentine et la Serbie a fait office d’avertissement pour les autres favoris en lice, comme l’Espagne qui devait en découdre avec la Pologne. La confrontation a confirmé que rien n’allait être facile dans ces matches couperets. Mais la Roja, bien que mise à mal, a pu gérer jusqu’à la fin grâce à son jeu d’attaque remarquablement bien huilé et un trio Rubio-Fernandez-Hernangomez particulièrement inspiré.

La Pologne fait durer le plaisir

Dans sa quête de rester dans la partie le plus longtemps possible, la Pologne réussit une entame encourageante. AJ Slaughter et Adam Waczynski à 3-points répondent aux coups d’éclat de la paire Rubio-Fernandez et à la vista de Marc Gasol, rapidement auteur de trois passes décisives. Toujours de loin, Lukazs Koszarek et Damian Kulig permettent aux Polonais d’égaliser à 18-18. Il faut deux paniers de Willy Hernangomez pour redonner quatre longueurs d’avance à l’Espagne après 10 minutes (22-18).

Les troupes de Sergio Scariolo haussent le ton, impressionnant par la fluidité de leur jeu offensif, particulièrement en première intention. Juancho Hernangomez par deux fois et Rudy Fernandez font parler leur adresse de loin pour créer le premier écart en un éclair (38-28). Mais la Pologne refuse d’abdiquer et revient à l’aide d’un 9-1, alimenté par un bon passage d’Adam Hrycaniuk (39-37). Rudy Fernandez et Marc Gasol, d’un 2+1, y mettent les formes, mais rien n’y fait, la Pologne pointe toujours à -5 à la pause (46-41).

Willy Hernangomez surgit, Ricky Rubio finit

Les Espagnols ne cèdent pas à la panique et s’en remettent à Rudy Fernandez de loin et Ricky Rubio pour refaire un écart à +14, le plus gros du match (58-44). Les Polonais jettent leurs dernières forces dans la bataille avec le duo Slaughter-Kulig qui retrouve de l’adresse derrière l’arc au meilleur moment pour maintenir le suspense.

Après un panier au buzzer du troisième quart signé Pierre Oriola (65-58), c’est Willy Hernangomez qui tire son épingle du jeu, trouvant le chemin du cercle à chaque tentative de retour adverse, notamment lorsque le trio Slaughter-Waczynski-Hrycaniuk parvient à ramener la Pologne à -4 à cinq minutes du terme (76-72). L’intérieur des Hornets passe alors un 2+1 qui remet les siens dans le droit chemin au meilleur moment. Dans la foulée, Ricky Rubio, encore impressionnant de justesse, met fin au suspense avec deux missiles à 3-points qui ne trouvent que la ficelle (85-72).

Vainqueurs 90-78, les Espagnols devront attendre le résultat d’Australie – République Tchèque demain (15h) pour connaître leur adversaire en demi-finale.

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