Evan Fournier ne voit pas France-Allemagne comme une revanche de 2017

Alors que la Serbie a envoyé un message dès le premier match de la Coupe du monde en l’emportant 105-59 face à l’Angola, la France attendra demain, 14h30, pour entrer en lice et se tester face à un adversaire autrement plus solide : l’Allemagne. C’est la dernière équipe à avoir battu l’équipe de France en compétition internationale, lors des huitièmes de finale de l’EuroBasket 2017.

Pour autant, Evan Fournier assure que ce match n’a pas de signification particulière : « On veut les battre bien sûr, mais sincèrement, je n’ai aucun esprit de revanche » assure-t-il sur le site de la FFBB. « Je veux juste les battre. Si nous avions gagné en 2017, cela aurait été pareil. L’Allemagne est une bonne équipe, qui joue bien au basket. Le passé c’est le passé. Moi je pense à cette compétition. »

La dernière est déjà loin pour lui, et ce sont deux équipes différentes qui s’affrontent : côté français, il ne reste que cinq joueurs de l’équipe défaite en 2017, et huit côté allemand, mais pas le même entraîneur.

« Clairement notre ADN est différent, notre style de jeu est différent »

« Ça n’a rien à voir » poursuit Evan Fournier. « Déjà il n’y a plus Boris, pfffouuu… (il explose de rire). Clairement notre ADN est différent. Notre style de jeu est différent. On ne peut pas comparer. Nous n’avons pas regardé le match d’il y a deux ans. Deux ans, c’est énorme. Les joueurs ont évolué, ce n’est plus le même coach. Il y a deux ans, j’avais encore des cheveux ! Il y a des enseignements bien évidemment. Dans une vision plus globale, on aurait dû mieux faire en tant qu’équipe. Mais techniquement les choses ont changé. »

Les enseignements à tirer : mieux freiner le pick-and-roll entre Dennis Schröder et Daniel Theis. Et montrer évidemment davantage de cohésion qu’en 2017, même si l’issue de ce match n’est pas aussi décisive, ce que l’arrière du Magic tient à rappeler, histoire d’entamer encore un peu plus la pression qui entoure cette rencontre.

Evan Fournier pense au long terme, et considère que derrière les États-Unis, la France fait partie du groupe de outsiders pour une médaille avec la Serbie, l’Espagne, la Grèce et l’Australie.

« Je ne vois pas ce match comme un match couperet. C’est un match très important parce que c’est le premier et tu veux toujours bien débuter. Ensuite, tu gardes tes victoires et défaites au deuxième tour mais même si nous perdons demain, on peut toujours finir premiers avant les quarts. On veut mettre toutes les chances de notre côté mais il restera beaucoup de rencontres ensuite. »